Maintien à domicile et qualité de vie à distance d'un accident vasculaire cérébral - 01/01/05
Résumé |
Introduction. - L'accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap chez l'adulte. L'impact des séquelles neurologiques sur la qualité de vie est un élément important à évaluer pour améliorer la qualité de vie des personnes victimes d'accident vasculaire cérébraux (AVC).
Méthode. - Nous avons repris les dossiers d'une cohorte de 93 patients pris en charge en centre de rééducation durant une période de un an entre 1999 et 2000 après la survenue d'un premier AVC. Chaque patient ainsi que son médecin traitant a été recontacté trois ans après la survenue de l'AVC. La qualité de vie a été évaluée par un autoquestionnaire : l'échelle SF 36.
Résultats. - Treize patients sont décédés durant cette période. Les résultats de l'étude portent sur une population de 50 patients, d'un âge moyen de 66,8 ans. Pour la majorité des patients le projet de vie mis en place à la sortie du centre est toujours d'actualité au moment de l'étude. Seuls six patients ont dû changer de structure de lieu de vie. L'intervention régulière d'une tierce personne est nécessaire pour 44 % de la population. L'évaluation de la qualité de la vie montre des scores diminués par rapport aux normes observées pour une population de référence de même age. L'importance du déficit neurologique initial, la fréquence des chutes, l'age et l'incontinence urinaire contribuent à altérer la qualité de vie.
Discussion. - Nos résultats sont conformes à ceux de la littérature montrant une diminution de la qualité de vie après un AVC. Un suivi rééducatif régulier de ces patients est nécessaire de manière à mettre en place une prévention efficace vis-à-vis de certains facteurs de risque comme l'incontinence urinaire et des chutes notamment chez le sujet âgé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction. - Stroke is the most disabling chronic disease among adults. The assessment of quality of life is of great importance to improve the management of patients with stroke sequelae returning to the community.
Method. - A total of 93 patients and their referring clinicians were contacted. Quality of life of patients three years after stroke was assessed by use of the Short-Form Health Survey (SF-36).
Results. - Thirteen patients died during this period. Fifty participated in the study. The average age was 66.8 years. The patients who died were older and had an initial greater impairment after stroke than survivors. In most of the cases, a life plan, built during the inpatient rehabilitation period, could be achieved. Just six patients had to change their way of life during the three years after stroke. A total of 44% of the patients needed human assistance for basic daily living activities. Patients with stroke had lower scores on the SF-36 than their healthy peers. All subscale scores differed for patients with stroke, as compared with health peers. Initial disability, the occurrence of falls, age and urinary incontinence at the time of the study indicated poor prognosis.
Discussion. - Our results are close to those previously published: a great number of people who survive stroke live with sequelae that requires assistance in the home and have decreased quality of life. These results stress the importance of follow-up by a rehabilitation team to prevent altered quality of life, with a special care to urinary incontinence and falls, especially in old people with abundant sequelae of stroke.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Qualité de vie, Incontinence urinaire, Chute
Keywords : Stroke, Quality of life, Urinary incontinence, Fall
Plan
Vol 48 - N° 5
P. 225-230 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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