Explorations radiologiques en odontostomatologie. Dosimétrie et estimation du risque - 01/01/05
Résumé |
Le radiodiagnostic dentaire représente plus de la moitié des actes radiologiques des pays développés, mais une faible part de l'exposition aux rayons X en raison de la petite quantité de rayons X délivrée par chaque acte. Le risque essentiel attribué à cette activité est l'induction de cancers à long terme car le risque tératogène et le risque génétique sont nuls eu égard à l'insignifiance des doses délivrées à l'utérus et aux organes génitaux. Pour le risque cancérogène associé à ces faibles doses de rayonnement, les données épidémiologiques ne sont pas probantes mais les instances internationales prônent un modèle de calcul de risque extrapolé des effets des fortes doses de rayonnement sous forme d'une relation linéaire sans seuil pour ne pas sous-estimer le risque. L'estimation et la mention sur le compte rendu de la dose délivrée par tout examen radiologique sont dorénavant obligatoires et inscrites dans le Code de santé publique par la transposition de la directive Euratom 97/43. Les doses délivrées par les examens usuels du radiodiagnostic dentaire sont indiquées et les effets potentiels de ces doses mis en perspective. Le respect des principes de justification et d'optimisation permet de pratiquer le radiodiagnostic dentaire en toute sérénité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radiodiagnostic dentaire, Dosimétrie, Cancer, Estimation du risque, Orthopantomographie, Scanner, Dentascanner
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