Biopsie - 01/01/05
Résumé |
La biopsie demeure un geste indispensable pour le diagnostic de nombreuses affections inflammatoires ou tumorales de la sphère bucco-cervico-faciale. Elle consiste, classiquement, à prélever un fragment de tissu vivant et à en préserver la morphologie par une fixation immédiate en vue de l'étude histologique ultérieure. Reste au clinicien, dans tous les cas, à faire la synthèse entre les résultats anatomopathologiques et les constatations cliniques et à permettre ainsi une démarche thérapeutique adaptée. À la biopsie classique sont venues s'adjoindre, ces dernières décennies, diverses techniques complémentaires : examen extemporané en cours d'intervention chirurgicale pour s'assurer par exemple de l'intégrité des limites de résection périphériques d'une tumeur ou pour apprécier l'existence ou non de métastases ganglionnaires ; méthodes cytologiques, qu'elles s'adressent à des liquides de ponction ou à des frottis d'apposition effectués sur une lésion muqueuse ou sur la tranche de section d'un ganglion. Des moyens d'investigation perfectionnés comme la microscopie électronique, l'immunohistochimie et maintenant la biologie moléculaire, peuvent être appliqués aux fragments biopsiés ou aux produits de cytologie. Ils nécessitent, pour la plupart, des conditions de conservation différentes (congélation pour certaines réactions immunohistochimiques et pour la biologie moléculaire, fixateurs spéciaux pour la microscopie électronique). Si la biopsie demeure indispensable pour le dépistage des tumeurs malignes et pour le choix des thérapeutiques qui leur sont appliquées, elle n'est pas dépourvue de quelques risques et doit donc rester le domaine de médecins compétents, seuls capables d'en poser les indications et d'en éviter les écueils.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Biopsie extemporanée, Frottis buccaux, Histologie, Cytologie, Immunohistochimie, Microscopie électronique
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