Colites parasitaires - 01/01/05

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Résumé |
Les colites parasitaires, très largement dominées par l'amibiase, les bilharzioses et la trichocéphalose, déterminent des entités aux multiples facettes, d'expression aiguë ou chronique ou souvent asymptomatique. Le côlon peut ainsi être concerné par des parasites cosmopolites ou exotiques, d'incidence et de prévalence éminemment variables, en simple transit, hôtes habituels ou piégés dans la paroi colique. Les conséquences vont de l'épiphénomène aux manifestations anatomocliniques potentiellement graves mettant en jeu le pronostic vital. La physiopathologie résulte d'interactions avec l'hôte, le milieu extérieur et le parasite dont l'agression met en jeu des contraintes mécaniques pariétales et des phénomènes inflammatoires immunomédiés ou liés aux enzymes parasitaires. Trois regroupements circonstanciels individualisent les colites parasitaires tropicales communes, les colites parasitaires favorisées par l'immunodépression et le cas particulier des impasses parasitaires à tropisme colique. La démarche diagnostique, centrée sur l'anamnèse, cherche à obtenir l'identification du parasite en cause par sa détection dans les selles quand elle est possible, et par l'endoscopie rectocolique qui étaye le diagnostic anatomoclinique. Le traitement fait appel à trois classes historiques de médicaments antiparasitaires (5-nitroimidazolés, benzimidazolés, praziquantel), et à des molécules plus récentes ou redécouvertes (ivermectine, nitazoxanide), plus rarement à la chirurgie dans les formes compliquées ou de diagnostic incertain.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Côlon, Parasites, Colite
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