Pharmacologie endodontique (III). Les médications temporaires - 30/06/11
Résumé |
Depuis des décennies, de nombreux agents thérapeutiques ont été proposés pour répondre aux objectifs endodontiques : parage canalaire, contrôle de l'infection et maîtrise de la douleur. Si beaucoup ont disparu de notre arsenal thérapeutique, pléthorique il y a encore quelques années, d'autres résistent à l'épreuve du temps et ont même vu leurs indications se multiplier au fur et à mesure de l'avancement des recherches et des résultats cliniques obtenus. L'évolution se fait dans le sens de la simplification. Une fois l'indication thérapeutique posée dans le contexte opératoire, le souci d'efficacité et la tolérance biologique sont les facteurs essentiels du choix de notre pharmacologie endodontique. C'est ainsi que les antiseptiques toxiques, tel les phénols, les aldéhydes ou les dérivés iodés, sont à proscrire. Les antibiotiques et les corticoïdes locaux ainsi que les antalgiques pulpaires sont aujourd'hui déconseillés comme médicaments intracanalaires. La chlorhexidine présente une rémanence de son action antiseptique, intéressante à exploiter en interséance, mais l'hydroxyde de calcium, utilisé pur ou en association avec le paramonochlorophénol camphré, reste la médication de choix lorsque l'obturation canalaire immédiate n'est pas possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Médicaments interséances, Antiseptiques endodontiques, Antibiotiques locaux, Corticoïdes locaux, Antalgiques pulpaires
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