Considérer, comme voici quelques décennies, que la fonction des noyaux gris centraux soit exclusivement motrice n’est aujourd’hui plus de mise. L’observation clinique et plus encore la pratique des tests neuropsychologiques n’ont cessé ces dernières années de démontrer leur implication dans les fonctions cognitives.

Les conséquences en sont évidentes pour la prise en charge des maladies neurodégénératives, tout particulièrement la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens. Les désordres neuropsychologiques, comme le démontrent les auteurs, peuvent servir au diagnostic – parfois préclinique –, participent à l’établissement du pronostic, à l’évaluation des thérapeutiques, etc.

Certes, les fonctions cognitives des noyaux gris centraux – à l’image de leurs fonctions motrices – restent quelque peu mystérieuses. Certes, nos moyens d’investigations, notre interprétation de leurs résultats, sont en perpétuelle évolution. Il n’est cependant pas inutile aujourd’hui de faire le point.

C’est à cette tâche difficile, voire ingrate, que Kathy Dujardin et Luc Defebvre se sont aujourd’hui attelés. Leur maîtrise de la thématique, à la fois sur le plan théorique et dans la pratique quotidienne, explique la qualité de cet ouvrage qui intéressera à l’évidence un large public.

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