Choriorétinite toxoplasmique : PCR positive du vitré malgré une sérologie négative pour Toxoplasma gondii - 21/06/11
Toxoplasmic chorioretinitis: Positive PCR on vitreous with negative serology for Toxoplasma gondii
Résumé |
Les réactivations oculaires d’une toxoplasmose congénitale surviennent en général lors des deux premières décades de la vie. À ce moment, les IgG sériques anti-toxoplasmiques restent pratiquement toujours détectables étant donné la très grande sensibilité du test. Le diagnostic est principalement basé sur l’examen ophtalmologique et une réponse favorable au traitement. Dans les cas atypiques, le calcul du coefficient de Goldman-Witmer (GWC) (ou coefficient de Desmond) sur l’humeur aqueuse et la polymerase chain reaction (PCR) sur l’humeur aqueuse ou le vitré sont habituellement réalisés pour confirmer le diagnostic. Nous rapportons un cas de choriorétinite maculaire chez une patiente de 13 ans immunocompétente ayant une histoire clinique de toxoplasmose congénitale et chez qui les sérologies répétées sont restées négatives ou douteuses pour la toxoplasmose. Cependant, le diagnostic de choriorétinite toxoplasmique a été confirmé par la détection de l’ADN de Toxoplasma gondii par PCR dans un échantillon de vitré. Bien que la sensibilité de la sérologie soit très élevée, elle n’est pas parfaite et il existe donc des faux négatifs. En cas de forte présomption clinique malgré une sérologie négative, la PCR peut être un apport utile au diagnostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Ocular recurrences of congenital toxoplasmosis usually occur during the first and second decades of life. At that time, serum levels of IgG against toxoplasmosis are almost always detectable because of the very high sensitivity of the test. The diagnosis is mainly supported by the ophthalmological examination and the good clinical response to treatment. In atypical cases, the Goldman-Witmer coefficient (GWC) on aqueous and polymerase chain reaction (PCR) on aqueous or vitreous is usually performed to substantiate the diagnosis. We report a case of recurrent macular chorioretinitis in a 13-year-old immunocompetent patient with a history of congenital toxoplasmosis whose repeated serologies remained negative or uncertain. However, the diagnosis of toxoplasmic chorioretinitis was supported by the detection of Toxoplasma gondii DNA by PCR analysis in a vitreous sample. Although the sensitivity of serology is very high, it is not perfect and there are false-negative results. In case of high clinical presumption in spite of a negative serology, PCR could be a helpful contribution to the diagnosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Toxoplasmose oculaire, Choriorétinite, Toxoplasma gondii, PCR, Sérologie
Keywords : Ocular toxoplasmosis, Chorioretinitis, Toxoplasma gondii, PCR, Serology
Plan
Le texte de cet article est également publié en intégralité sur le site de formation médicale continue du Journal français d’ophtalmologie www.e-jfo.fr/, sous la rubrique « Cas clinique » (consultation gratuite pour les abonnés). |
Vol 34 - N° 6
P. 384.e1-384.e5 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.