Exposure in utero to maternal diabetes leads to glucose intolerance and high blood pressure with no major effects on lipid metabolism - 11/06/11
Abstract |
Aim |
Recent evidence shows that adult metabolic disease may originate from an adverse fetal environment that can alter organ development and function in postnatal life. This study aimed to analyze the effect of exposure in utero to maternal diabetes on the development of the metabolic syndrome in the offspring.
Methods |
Pregnant rats were made diabetic (blood glucose was 20mM) with a single streptozotocin injection on day 0 of gestation. Offspring from diabetic mothers (DMO) and control mothers (CMO) were followed from birth to 12 months of age. In these animals, metabolic parameters, such as glucose tolerance, insulin sensitivity and plasma lipid levels, as well as pancreatic insulin and morphology were studied.
Results |
Compared with controls, DMO offspring had normal birth weights, but impaired postnatal growth that persisted throughout life. Metabolic tests revealed that DMO offspring also showed impaired glucose tolerance at six months associated with decreased insulin sensitivity and low insulin secretion. In older animals (12 months old), this phenotype persisted, but to a lesser extent. The DMO offspring also presented with high blood pressure and decreased levels of fasting plasma triglycerides, but normal plasma NEFA, and HDL and total cholesterol.
Conclusion |
Altogether, these results show that our model of exposure in utero to maternal diabetes led to normal birth weights, and induced transient glucose intolerance and increased blood pressure with no major effects on lipid metabolism. It also suggests that a hyperglycaemic fetal environment may be able to ‘programme’ hypertension and glucose intolerance, but not alter lipid metabolism.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Des données récentes ont montré que les maladies métaboliques adultes peuvent être programmées par un environnement fœtal délétère qui altère le développement et la fonction de certains organes. Nous avons étudié ici, chez le rat, l’influence de l’exposition in utero à un diabète maternel sur l’apparition du syndrome métabolique dans la descendance.
Méthodes |
Un diabète modéré a été induit chez des rates gestantes (glycémie à 20mM) par une injection unique de streptozotocine au jour 0 de gestation. Les animaux issus de mères diabétiques (DMO) et de mères témoins (CMO) ont été suivis depuis la naissance jusqu’à l’âge de 12 mois. La tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline et les niveaux plasmatiques de lipides ont été analysés.
Résultats |
Comparés aux témoins, les animaux issus de mères DMO ont un poids de naissance normal puis une croissance postnatale réduite. À six mois, ils présentent une intolérance au glucose, leur sensibilité à l’insuline est altérée et leur sécrétion d’insuline est diminuée. À 12 mois, ce phénotype persiste mais dans une moindre mesure. Ces animaux issus des mères DMO présentent également une hypertension artérielle et un taux de triglycérides bas. En revanche, leurs taux d’acides gras non estérifiés, d’HDL-cholestérol et de cholestérol total sont normaux.
Conclusion |
Les animaux exposés in utero à un diabète maternel modéré et naissant avec un poids normal présentent à l’âge adulte une intolérance au glucose transitoire et une hypertension artérielle. Les taux plasmatiques de lipides ne sont pas modifiés. Ces résultats suggèrent que l’environnement fœtal hyperglycémique programme l’hypertension et l’intolérance au glucose chez l’adulte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Maternal diabetes, The metabolic syndrome, Fetal programming, Blood pressure, Glucose tolerance
Mots clés : Diabète maternel, Syndrome métabolique, Programmation fœtale, Pression artérielle, Tolérance au glucose
Plan
Vol 37 - N° 3
P. 245-251 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.