Management of patients hospitalized for diabetic foot infection: Results of the French OPIDIA study - 11/06/11
Abstract |
Aim |
This study was an analysis of how diabetic patients with infected foot wounds are managed in hospital by departments specializing in diabetic foot pathology, including an evaluation of the outcome 1 year after discharge.
Methods |
This was a prospective study of a cohort of patients hospitalized for diabetic foot infection at 38 hospital centres in France and followed-up for 1 year after discharge.
Results |
Altogether, 291 patients were included (73% male; 85% type 2 diabetes; mean age: 64.3±11.7 years). Most of the wounds were located on the toes and forefoot, and infection was most often graded as moderate; nevertheless, in about 50% of patients, osteomyelitis was suspected. Also, 87% of patients had peripheral neuropathy and 50–62% had peripheral artery disease. Gram-positive cocci, and Staphylococcus aureus in particular, were by far the most frequently isolated microorganisms. During hospitalization, lower-limb amputation was performed in 35% of patients; in 52%, the wound healed or had a favourable outcome. A year after discharge, 150 non-amputated patients were examined: at this time, 19% had to undergo amputation, whereas 79% had healed their wounds with no relapse. Risk factors for amputation were location (toes), severity of the wound and presence of osteomyelitis. Peripheral artery disease was associated with a poor prognosis, yet was very often neglected.
Conclusion |
In spite of being managed at specialized centres that were, in general, following the agreed-upon published guidelines, the prognosis for diabetic foot infection remains poor, with a high rate (48%) of lower-limb amputation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Décrire la prise en charge des patients diabétiques hospitalisés pour plaie infectée du pied et le devenir à un an de leur plaie.
Méthodes |
Étude prospective d’une cohorte de patients hospitalisés dans 38 centres hospitaliers français avec suivi à un an.
Résultats |
Deux cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus (hommes : 73 % ; diabète de type 2 : 86 % ; âge moyen : 64,3±11,7 ans). Les plaies intéressaient essentiellement les orteils et l’avant-pied; l’infection était le plus souvent modérée, avec cependant dans environ 50 % des cas une suspicion d’ostéite. Une neuropathie était notée chez 87 % des patients et une artériopathie des membres inférieurs chez 50 à 62 % des patients selon les critères choisis. Les cocci à Gram positif, notamment les staphylocoques dorés, étaient les bactéries le plus souvent isolées. Durant l’hospitalisation, 35 % des patients ont du être amputés, 52 % avaient une plaie cicatrisée ou en voie de cicatrisation. Cent cinquante patients non amputés ont été revus un an plus tard: 19 % étaient amputés alors que chez 79 % des patients, la plaie avait cicatrisé sans rechute. Les facteurs de risque indépendants d’amputation étaient le site (orteils) et la sévérité de la lésion et la présence d’une ostéite. La présence d’une artériopathie était un facteur péjoratif mais restait insuffisamment recherchée.
Conclusion |
Malgré une prise en charge dans des centres spécialisés et globalement conforme aux recommandations, le devenir des patients diabétiques hospitalisés pour infection d’une plaie du pied reste médiocre, avec un pourcentage d’amputation des membres inférieurs élevé (48 %).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Amputation, Diabetic foot, Infection
Mots clés : Amputation, Infection, Pied diabétique
Abbreviations : ABPI, DFI, IWGDF, LOS, OPIDIA, PAD, S.D., TcPO2, UT, SPILF
Plan
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Vol 37 - N° 3
P. 208-215 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.