Évaluation de la sensibilité à la lévofloxacine des souches isolées d'infections urinaires basses communautaires - 01/01/04
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Résumé |
Le but de cette étude a été d'évaluer l'activité in vitro de la lévofloxacine (LVX) comparativement à celle de l'acide nalidixique (NAL), l'ofloxacine (OFX), la norfloxacine (NOR), l'amoxicilline (AMX), le céfixime (CFM), le cotrimoxazole (SXT) et la nitrofurantoïne (FT), vis-à-vis de 402 souches isolées d'infections urinaires communautaires basses, entre juillet 1999 et novembre 2000, en pratique de ville. Les CMI ont été déterminées par la technique de référence de dilution en milieu gélosé de Mueller-Hinton (BIO-RAD) selon les recommandations du comité de l'antibiogramme de la Société française de microbiologie. La catégorisation des souches en sensibles, intermédiaires ou résistantes a également été effectuée selon celles-ci. Le contrôle de qualité a été réalisé avec les trois souches de référence : Escherichia coli ATCC 25922, Staphylococcus aureus ATCC 25923 et Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853. Pour E. coli, principale espèce isolée (345 souches : 85,3 %), les pourcentages de sensibilité aux antibiotiques étaient les suivants : AMX : 60,6 %, CFM : 99,1 %, NAL : 94,8 %, NOR : 97,4 %, OFX : 97,4 %, LVX : 97,4 %, SXT : 84,5 %, FT : 98 %. Cette étude confirme la très bonne activité in vitro de la lévofloxacine, de l'ofloxacine, de la norfloxacine, et du céfixime vis-à-vis des souches responsables d'infections urinaires communautaires, en particulier de celles de E. coli, en cause dans près de 90 % des cas, avec plus de 97 % de souches sensibles à ces antibiotiques.
Mots clés : Lévofloxacine ; In vitro ; Escherichia coli ; Infection urinaire.
Abstract |
The aim of this study was to evaluate the in vitro activity of levofloxacin (LVX) in comparison to nalidixic acid (NAL), ofloxacin (OFX), norfloxacin (NOR), amoxicillin (AMX), cefixime (CFM), cotrimoxazole (SXT) and nitrofurantoin (FT), against 402 strains recently isolated from urine specimens in outpatient women suffering from lower urinary tract infections for which short-term treatment was not indicated. MICs were determined by the agar dilution method on Mueller-Hinton medium (Bio-Rad) according to the recommendations of the Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM). Strains were classified as susceptible (S), intermediate (I) or resistant (R) according to the CA-SFM recommended breakpoints. Quality control was carried out using three reference strains: Escherichia coli ATCC 25922, Staphylococcus aureus ATCC 25923 and Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853. For E. coli, the most prevalent species (345 isolates: 85.3%), susceptibilities were as follows: AMX: 60.6%, CFM: 99.1%, NAL: 94.8%, NOR: 97.4%, OFX: 97.4%, LVX: 97.4%, SXT: 84.5%, FT: 98%. This study confirms the good in vitro activity of LVX, OFX, and CFM against strains isolated from urinary tract infections in the community and particularly against E. coli, which is by far the most prevalent pathogen, 90% of strains, with more than 97% of strains being susceptible.
Mots clés : Lévofloxacin ; In vitro ; Escherichia coli ; Urinary infection.
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Vol 53 - N° 2
P. 125-128 - mars 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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