Resurfaçage de hanche avec couple de frottement métal-métal Spécificité des échecs et de la révision chirurgicale : Hip resurfacing with metal-on-metal bearing Specificities of failure and surgical revision - 06/06/11
pages | 18 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Mots clés :
Résumé |
Les résultats cliniques à court et moyen terme des resurfaçages de hanche (RSH) de dernière génération avec couple de frottement métal-métal sont encourageants. Cela en fait une option thérapeutique prometteuse chez le sujet jeune et actif, potentiellement à risque de révisions futures. Cependant, il semble que le RSH présente un taux de complication supérieur dans les premières années en comparaison à la prothèse totale de hanche (PTH) standard. Les problèmes per- et postopératoires peuvent revêtir des formes spécifiques au RSH, telles que les fractures du col fémoral, la nécrose de la tête fémorale responsable d’un descellement fémoral précoce, l’accrochage et les métalloses extensives. Le RSH est en effet une intervention difficile, où la rigueur technique est indispensable pour obtenir un ancrage et un positionnement optimal des implants garants de leur longévité et d’une usure faible, mais qui nécessite également une sélection stricte des patients. Ainsi, une anatomie sévèrement perturbée ou un stock osseux déficient (ostéopénie, lésions kystiques ou nécrose céphalique étendues) ne permettant pas un support fémoral suffisant ou une reconstruction satisfaisante de l’anatomie constituent des contre-indications à la procédure. De plus, l’insuffisance rénale avérée ou potentielle, ainsi que les femmes en âge de procréer, sont à éviter. Dans le cas d’échec, l’exérèse de la composante fémorale étant simple et le canal fémoral sain, la révision d’un RSH et/ou sa conversion en PTH, est généralement plus simple que la révision d’une PTH standard. Toutefois, la survie à long terme de ces implants de RSH est pour l’heure inconnue et donc le vrai potentiel de cette technique en comparaison à la PTH reste à définir.
Summary
Short- and mid-term clinical outcomes after last-generation metal-on-metal hip resurfacings (HR) are very encouraging. This procedure appears to be a promising therapeutic option for young and active patients who are potentially at risk of future revisions. However, HR presents a higher revision rate than total hip arthroplasty (THA) during the first years after their implantation. Some peroperative and postoperative complications, such as femoral neck fracture, femoral head necrosis responsible for early femoral unsealing, impingement and extensive metallosis, are specific to HR. HR remains a difficult procedure where the technique must be rigorous to obtain optimal positioning and fixation of the implant to ensure longevity and a low wear rate. This demands strict patient selection. Unfavourable anatomy or deficient bone stock (osteopenia, cystic lesions and extended femoral head necrosis) must be considered as contra-indications to the procedure because of the risk of insufficient femoral support or unsatisfactory anatomical reconstruction. Moreover, renal dysfunction patients and young women of childbearing age should be excluded. In case of failure, femoral component removal is easy and, with a virgin femoral canal, conversion to THA is simpler than the revision of standard THA. Nevertheless, the long-term survival rate of these implants is unknown, and the true potential of this procedure remains to be determined.
Plan
© 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce produit ?