Hanche douloureuse : Painful hip - 06/06/11
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Résumé |
Une douleur de hanche sur prothèse totale fait suspecter une faillite mécanique des implants, sans oublier d’éliminer systématiquement une complication septique. Elle apparaît typiquement après un intervalle libre, elle est d’horaire mécanique et elle s’accompagne d’une altération des performances de l’arthroplastie avec boiterie, limitation progressive du périmètre de marche, raideur articulaire, et finalement une diminution de la qualité de vie du patient. La localisation anatomique de la douleur, de cuisse ou à l’aine, oriente respectivement vers l’implant fémoral ou acétabulaire. Un premier bilan radiographique standard fait le diagnostic : descellement, ostéolyse périprothétique, usure, instabilité, ossifications hétérotopiques, et dans un contexte souvent plus aigu fracture périprothétique ou rupture d’implant. En l’absence de signe radiologique évident de complication mécanique de la prothèse de hanche, une reprise chirurgicale de l’arthroplastie ne peut être proposée sans la poursuite d’une enquête étiologique exhaustive. Après avoir formellement éliminé une ostéo-arthrite septique avec au mieux des arguments microbiologiques, des douleurs de voisinage de hanche doivent êtres recherchées : douleurs de tendinopathies, douleurs articulaires, douleurs projetées d’origine rachidienne, neuropathies. L’atteinte d’autres appareils que l’appareil locomoteur peut entraîner une symptomatologie autour de la hanche : l’appareil digestif, la sphère uro-génitale, une atteinte vasculaire. Rarement, il pourra être diagnostiqué un syndrome douloureux régional complexe de type I (algodystrophie), un processus tumoral, la reprise évolutive de la coxopathie initiale. La surveillance régulière clinique et radiologique après mise en place d’une prothèse facilite cette enquête lorsqu’une révision prothétique est envisagée.
Summary
Hip pain over a total hip replacement should lead to suspicion of mechanical implant failure, although infection should be systematically ruled out. Typically, the pain appears after a pain-free period. It is activity-related and associated with altered performance of the arthroplasty, with limping, progressive limitation of walking, joint stiffness and finally, reduced quality of life for the patient. The anatomical location of pain, in the thigh or the groin, will orient diagnosis towards the femoral or the acetabular component. An initial standard radiographic study may establish the diagnosis: loosening, peri-prosthetic osteolysis, wear out, instability, heterotopic ossification, and in an acute context, periprosthetic fracture or implant rupture. In the absence of clear radiographic signs of hip prosthesis complications, surgical revision should not be proposed before carrying out a comprehensive etiological study. After formal exclusion of septic osteoarthritis, with at best evidence of microbial absence, other sources of hip pain should be investigated: tendinopathy, joint pain, referred pain of vertebral origin, neuropathy. Disorders of systems other than musculoskeletal could lead to symptoms around the hip joint (digestive system, urogenital system, vascular system). Rarely, the diagnosis may be a type 1 complex regional pain syndrome (algodystrophy), a tumoral process, or progressive recurrence of initial coxopathy. Regular clinical and radiological follow-up after total hip arthroplasty will facilitate this investigation should a prosthetic revision be considered.
Plan
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