Quelle re-construction du désir en fin de vie ? - 04/06/11
pages | 6 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le désir s’incarne dans tous les moments de la vie de l’être humain. De la naissance à la mort, il nous concerne tous, nous interpelle tous. L’absence de désirs dans certaines circonstances nous pose problème : peut-on imaginer une vie sans désir ? Est-ce possible ? Dans ce sens, toute vie est aussi fondamentalement désir, donc traversée par le manque, par la privation d’un quelque chose que nous n’avons pas ou plus. Ce manque nous pousserait à agir, à espérer, à aimer : tout ce qui fait que nous nous sentons vivant. La notion de désir n’est donc pas seulement un objet de pensée : le désir se vit, s’incarne dans des corps vivants. Le temps vécu donne chair à ces désirs et sens à la vie. Le désir est aussi ancré dans un réseau de relations, dans un monde en mouvement et en interaction : dans ce monde, les besoins deviennent désirs. Le cas de la fin de vie nous interroge quant à la capacité de l’être humain de réévaluer ses désirs dans la perspective d’un temps limité, dans une autonomie apparemment entravée : le désir est une construction perpétuelle, une affirmation constante de l’homme au monde, un sens toujours à recréer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Desire incarnates in every moment of a human being’s life. It affects us all, it questions us all from birth to death. In some circumstances, absence of desire is problematic: can we imagine life without desire? Is that possible? If so, any life is also fundamentally desire and therefore, includes lack, by the deprivation of “something” that we do not, or no longer own. That lack would incite us to act, hope, and love: anything that makes us feel alive. The notion of desire is not only a thought matter: desire is lived, incarnated in living bodies. Desires are achieved as life gets a meaning with time. Desire is also deeply rooted in a relations network, in a dynamic world and in interaction: In this world, need becomes desires. The case of life-ending questions us on human’s capacity of re-evaluating his desire in the perspective of a limited amount of time, in an apparent hindered autonomy: desire is a perpetual construction, a constant affirmation of human kind to the world, a meaning that has to be constantly re-created.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Désir d’être, Temporalité, Projet, Fin de vie, Affirmation de soi, Sens de la vie, Autonomie, Relation
Keywords : Desire of being, Temporality, Project, Life-ending, Self-affirmation, Meaning of life, Autonomy, Relationship
Plan
Vol 8 - N° 2
P. 86-91 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?