Le remodelage de la vulve. L’exploitation d’une ignorance - 01/06/11
Résumé |
Née à la toute fin du xxe siècle, une mode se répand, tendant à faire modifier chirurgicalement la morphologie vulvaire. Dépassant désormais le cadre de l’autodysmorphophobie classique, la demande au praticien porte sur l’obéissance à un modèle stéréotypé, correspondant à l’aspect infantile des organes génitaux externes féminins. Fondé sur l’ignorance comme sur de très anciennes motivations : le rejet de l’animalité et la dévalorisation de l’incarnation féminine, ce conformisme récusant l’état adulte fait braver des impératifs éthologiques élémentaires. De plus, un tel phénomène de mœurs pose deux ordres de problèmes. D’une part, des considérations d’éthique médicale, pour les intervenants. D’autre part, et de façon plus générale, un problème culturel touchant les critères de la civilisation occidentale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Organes génitaux externes féminins, Chirurgie cosmétique génitale, Image du corps, Autodysmorphophobie, Pilosité génitale, Censure sexuelle, Mutilations sexuelles, Figuration culturelle, artistique et/ou didactique, du corps humain, Vêtements de bain
Plan
This issue also includes an English abridged version: Zwang G. Vulvar reconstruction. The exploitation of an ignorance. |
Vol 20 - N° 2
P. 106-118 - avril 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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