Paradoxurine carnivores are today confined to south-east Asia. Fossils attributed to Paradoxurus have been reported from Pakistan, southern China and Java, but seldom with descriptions. Here we describe and interpret a mandible from the Late Miocene of Hari Talyangar, India, which we attribute to a new genus and species: Mioparadoxurus meini. The phylogenetic analysis shows a close relationship between the Asiatic Paradoxurinae (represented in the analysis by M. meini nov. gen., nov. sp. and Paradoxurus hermaphroditus) and the most bunodont forms from Africa (Pseudocivetta howelli and Pseudocivetta ingens). In accordance with the results of this analysis, the Paradoxurinae are subdivided into three tribes, Paradoxurini, Pseudocivettini nov. and Kichechiini nov. The subfamily had a wider geographic distribution during the Miocene than it does today. The African fossil record indicates that forms related to Paradoxurinae may have developed in Africa about 18 Ma. These data are consistent with the divergence between Paradoxurinae from the rest of the Viverridae, estimated by molecular data as Early Miocene.

Les carnivores paradoxurinés sont aujourd’hui confinés à l’Asie du Sud-Est. Des fossiles attribués à Paradoxurus ont été signalés, mais rarement décrits au Pakistan, en Chine du sud et à Java. Nous décrivons et interprétons ici une mandibule provenant du Miocène supérieur de Hari Talyangar, Inde, mandibule que nous attribuons à un nouveau genre et une nouvelle espèce : Mioparadoxurus meini. L’analyse phylogénétique montre une étroite relation entre les Paradoxurinae asiatiques (représentés dans l’analyse par M. meini nov. gen., nov. sp. et Paradoxurus hermaphroditus) et les formes africaines les plus bunodontes (Pseudocivetta howelli et Pseudocivetta ingens). En accord avec les résultats de cette analyse, les Paradoxurinae sont subdivisés en trois tribus : Paradoxurini, Pseudocivettini nov. et Kichechiini nov. La sous-famille avait une distribution géographique plus large durant le Miocène supérieur qu’actuellement. Le registre fossile africain indique que des formes reliées aux Paradoxurinae ont pu se développer en Afrique aux environs de 18 Ma. Ces données sont en accord avec la divergence entre les Paradoxurinae et le reste des Viverridae, estimée d’age miocène inférieur par les données moléculaires.