P273 - Impact du jeûne prolongé sur la glycémie post-prandiale dans le diabète de type 1 - 11/05/11
Résumé |
Rationnel |
Chez le patient diabétique de type 2, la prise du petit-déjeuner diminue l’élévation de la glycémie post-prandiale lors du déjeuner suivant. Inversement le jeûne prolongé entraîne une résistance à l’insuline avec hyperglycémie post-repas de midi, liée à une augmentation des acides gras libres. L’objectif de notre étude était de rechercher si cet effet du jeûne prolongé existe aussi dans le diabète de type 1 (DT1).
Patients et méthodes |
Étude ouverte, en cross over. Critères d’inclusion : DT1 > 1 an, pratiquant l’insulinothérapie fonctionnelle (IF), HbA1c < 8%, IMC < 30. Critère d’exclusion : hypoglycémies > 3/semaine, clearance < 60ml/ min. Enregistrement glycémique ambulatoire par CGMS en aveugle sur 6 jours. 2 jours avec petit déjeuner, 2 jours sans petit déjeuner, répartis de manière randomisée. Petit déjeuner standardisé. Quantité fixe de glucides/lipides/protides le midi. Critère de jugement : comparaison de l’aire sous courbe sur 6 h de la glycémie post-prandiale du repas du midi, jours avec et jours sans petit déjeuner.
Résultats |
9 patients inclus. 3 sorties d’étude (problème CGMS, hypoglycémie nocturne ou en matinée, hyperglycémie au réveil…). 6 protocoles exploitables : 46±19 ans, 50%femmes, HbA1c 7.5±0.5. Aire sous courbe post-prandiale repas de midi significativement (p=0.035) plus élevée (de +30 à +90 %) en l’absence de petit-déjeuner chez 5/6 patients.
Conclusion |
La pratique de l’insulinothérapie fonctionnelle permet aux patients de sauter le petit déjeuner ou de faire la grasse matinée. Ce comportement entraîne une résistance à l’insuline dont il faut tenir compte pour calculer la dose de rapide du 1er repas de ces journées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A97-A98 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.