P266 - L’obésite facteur de risque de la maladie asthmatique - 11/05/11
Résumé |
Objectif |
Rechercher une hyperréactivité bronchique chez des femmes asymptomatiques réparties en trois groupes selon leur IMC.
Matériels et méthodes |
Étude prospective portant sur 160 femmes, indemnes de toutes pathologies cardio-respiratoires, non fumeuses, non enceintes. Chaque participante a subi un examen clinico-biologique (poids, taille, PA, glycémie, TG, LDH Chol, HDL Chol, insulinémie) et a été explorée par une EFR puis par un test de provocation à la métacholine (TPM). Seules les femmes ayant un examen clinico-biologique et une EFR sans anomalies ont été incluses dans l’étude.
Résultats |
Les participantes ont été réparties en 3 groupes selon leur IMC : groupe témoins GT (n=52 ; âge=27±1 ; IMC=21,9±0,3), groupe des surpoids GS (n=45 ; âge=33±1 ; IMC=27,7±0,2) et groupe des obèses GO (n=63 ; âge=37±1 ; IMC=36,5±0,8). L’EFR a montré une baisse significative du DEMM et du rapport VEMS/CVF entre GT-GO et GT-GS. Le TPM a été positif chez 4,5 % des surpoids et 17,46 % des obèses. La moyenne du maximum de chute du VEMS (Emax) en réponse au TPM est significativement plus élevée chez le GO (12 %) que le GS (9,8 %) que le GT (6,6 %) (p<0.01). De plus, on trouve une corrélation significative entre Emax et IMC (r=0,27 ; p<0,0001) : plus l’IMC augmente plus la Emax augmente.
Conclusion |
Mise en évidence d’une sous population d’obèses présentant une hyperréactivité bronchique asymptomatique à risque de développer un asthme à court terme et mise en évidence d’une augmentation parallèle de la réactivité bronchique avec l’IMC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A96 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.