P257 - Ghréline et adiponectine sont associées aux taux de HDL-cholestérol dans l’obésité indépendamment de la résistance à l’insuline et de l’inflammation - 11/05/11
Résumé |
Rationnel |
Des taux plasmatiques bas de HDL-cholestérol sont couramment retrouvés dans l’obésité et représentent un facteur de risque cardio-vasculaire indépendant.
Le but de cette étude était d’examiner les associations entre les taux plasmatiques du HDL-cholestérol et les profils hormonaux plasmatiques (insuline, adiponectine, résistine, leptine et ghréline) dans des sous-groupes de patients atteints d’obésité de classe II et III.
Matériels et méthodes |
Les taux plasmatiques à jeun de glucose, cholestérol total, LDL-cholestérol, HDL-cholestérol, triglycérides, acides gras libres, apoprotéines AI, B-100, B-48, CII, CIII, insuline, CRP, adipocytokines (adiponectine, résistine, leptine) et ghréline, ainsi que la composition corporelle et la dépense énergétique au repos ont été mesurés dans 3 sous-groupes de patients obèses : 21 obèses métaboliquement sains (OMS), 17 obèses métaboliquement anormaux (OMA) et 21 obèses avec HDL-cholestérol bas isolé (OHB) comparés à 21 sujets contrôles sains de poids normal.
Résultats |
La résistance à l’insuline est graduellement augmentée des patients appartenant au groupe OMS, au groupe OHB jusqu’au groupe OMA (P<0.05 pour l’index HOMA-IR entre OMS et OMA et entre OHB et OMA). En analyse par régression multiple, l’adiponectine est associée de façon positive et indépendante aux taux de HDL-cholestérol dans le groupe OMA (P<0.05) et la ghréline est associée de façon positive et indépendante aux taux de HDL-cholestérol dans le groupe OHB (P<0.05).
Conclusion |
Notre étude montre que, dans l’obésité, ghréline et adiponectine pourraient contribuer aux taux du HDL-cholestérol indépendamment de la résistance à l’insuline et de l’inflammation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A94 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.