P223 - Prévalence du déficit en vitamine D dans une population caribéenne de diabétique de type 2 : Association aux facteurs de risque cardiovasculaire - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
La prévalence du diabète en Guadeloupe est 3 fois plus élevée qu’en France Hexagonale. Diabète de type 2, obésité et peau foncée sont associés à un risque élevé de carence en vitamine D, problème majeur de santé publique.
Objectifs |
évaluer la prévalence du déficit en vitamine D chez des diabétiques de type 2 (DT2) et l’association entre hypovitaminose D et facteurs de risque cardiovasculaire.
Matériels et méthodes |
Étude transversale chez 277 DT2. Recueil des données cliniques et métaboliques. 25OH vitamine D dosée par RIA. Analyse statistique : Comparaison des groupes par le chi-2, la procédure ANCOVA et la régression logistique (logiciel SPSS).
Résultats |
âge moyen 64 ans - 62% de femmes - 36% d’obèses - 201 patients d’origine afrocaribéenne - 76 patients d’origine indienne. Prévalence du déficit en vitamine D (< 20 ng/ml) : 42,6%. Sujets classés en 2 groupes selon l’existence ou non d’un déficit en vitamine D : pas de différence significative en termes d’âge, PA systolique, LDL-CT, HBA1C. IMC significativement plus élevé en cas de déficit vitaminique D (29,8 vs 28,3 kg/m2). Le déficit en vitamine D était significativement associé à une PA diastolique et un taux de triglycérides (TG) plus élevé et à un HDL-CT plus bas (p < 0,05). En analyse univariée, après régression logistique, le déficit en vitamine D était significativement associée à l’obésité (OR = 1,88 [1,14-3,10] ; P = 0,01) et aux taux de HDL-CT et de TG. Cette association persistait en analyse multivariée.
Conclusion |
Malgré l’ensoleillement lié à notre position géographique, la prévalence de la carence en vitamine D dans notre population DT2 est élevée. Elle prédomine chez les obèses et semble lié à un profil cardiovasculaire à risque : HDL-CT bas, IMC élevé, hypertriglycéridémie. La recherche systématique de l’hypovitaminose D permettrait de dépister les DT2 à risque cardiovasculaire accru.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A86 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.