P152 - Les marqueurs d’insulinorésistance et troubles métaboliques au cours du syndrome des ovaires polykystiques - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente d’infertilité et de troubles du cycle chez la femme. Il est actuellement admis que l’insulinorésistance joue un rôle clé dans la pathogénie de ce syndrome. Ainsi, le SOPK expose à un risque accrue de diabète de type 2.
Patients et méthodes |
Nous avons mené une étude prospective incluant 40 patientes ayant un syndrome des ovaires polykystiques diagnostiqué selon les critères de Rotterdam 2003. L’objectif du travail était d’étudier les marqueurs cliniques, biologiques et hormonaux d’insulinorésistance.
Résultats |
65 % des patientes avaient un IMC > 30Kg/m2. Une répartition androïde des graisses est notée dans 47,5% des cas et l’acanthosis nigricans dans 25 % des cas. La prévalence du diabète et de l’intolérance au glucose était respectivement de 7,5 % et 10 %. Le calcul de l’indice de HOMA-IR a mis en évidence une insulinorésistance dans 84 % des cas. Le bilan lipidique a montré une hypertriglycéridémie dans 10 % des cas et une baisse du HDLc dans 35 %. Dix pourcent des patientes réunissaient les critères du syndrome métabolique.
Conclusion |
Les patientes ayant un SOPK sont à haut risque de survenue de diabète, de dyslipidémie et d’atteinte cardiovasculaire conséquence du syndrome métabolique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A70 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.