024 Communication entre le muscle squelettique insulino-résistant et les cellules bêta pancréatiques - 11/05/11
Résumé |
Rationnel |
Le diabète de type 2 est caractérisé par une insulino-résistance et une diminution de la sécrétion d’insuline. Nous avons exploré la communication potentielle entre le muscle squelettique humain insulino-résistant et les cellules beta-pancréatiques primaire.
Matériels et méthodes |
Les cellules musculaire squelettiques humaines ont été cultivées avec du TNF-alpha pour induire une résistance à l’insuline. L’expression d’ARNm pour des cytokines a été analysée et comparée avec les contrôles (sans TNF-alpha). Les milieux conditionnés ont été collecté et les cytokines ont été mesurées par membranes à anticorps. Des cellules beta-pancréatiques primaire humaine et de rat ont été utilisés pour explorer l’impact des milieux conditionnés sur l’apoptose, la prolifération, la sécrétion d’insuline à court terme ainsi que la phosphorylation et l’expression de protéines clefs.
Résultats |
Les myotubes humains expriment et secrètent différentes myokines, selon leur sensibilité à l’insuline, qui exercent des effets différentiels sur les cellules bêta-pancréatiques. Le milieu conditionné des myotubes contrôle (CM) augment la prolifération et la sécrétion d’insuline stimulée par glucose dans les cellules bêta-pancréatiques primaire, tandis que le milieu conditionné au TNF-alpha des myotubes résistant à l’insuline (TM) exerce des effets nuisibles qui sont indépendants du TNF-alpha, (augmentation de l’apoptose et diminution de la prolifération) ou dépendant du TNF-alpha (secretion de l’insuline). La diminution de MAP4K4 dans les cellules bêta prévient ces effets. GLP-1 protège les cellules bêta contre la diminution de prolifération et l’apoptose induite par TM, tandis qu’IL-1RA protège uniquement contre l’apoptose.
Conclusion |
Nos données suggèrent une nouvelle route possible dans la communication entre le muscle squelettique et les cellules bêta-pancréatiques qui est modulée par la résistance à l’insuline. Celle-ci pourraient contribuer à la masse fonctionnelle cellulaire normale des cellules bêta-pancréatiques chez des sujets sains, ainsi que la diminution de cette dernière observée dans le diabète de type 2.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A6 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.