Hémorragies digestives hautes de stress en réanimation - 01/01/05
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Résumé |
Le « stress » en réanimation entraîne un déséquilibre entre les facteurs d'agression de la muqueuse digestive (sécrétion acide, reflux biliaire) et les facteurs de protection (mucus, ions bicarbonates). L'endoscopie retrouve des ulcérations oesophagiennes ou gastroduodénales chez 40 à 100 % des patients de réanimation. Mais moins de 2 % de ces lésions se compliquent d'hémorragies cliniquement évidentes. Ces hémorragies surviennent chez les patients les plus graves de réanimation (ventilation prolongée, troubles de l'hémostase, insuffisance rénale) et sont associées à une mortalité accrue. La prévention, par les anti-H2 ou le sucralfate, des patients à risque est efficace. La place des inhibiteurs de la pompe à protons n'est pas clairement définie dans cette indication. La nutrition entérale pourrait, elle aussi, avoir un rôle protecteur. La mise en place de recommandations de bonne pratique permet de réduire le coût de la prophylaxie et le risque iatrogène (pneumopathies nosocomiales).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anti-H2, Hémorragie digestive haute, Nutrition entérale, Physiopathologie, Pneumopathie nosocomiale, Réanimation, Sucralfate
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