P18 - Rigidité artérielle chez les prédiabétiques et les diabétiques de type 2 nouvellement diagnostiqués - 11/05/11
Résumé |
Rationnel |
Les sujets à risque de diabète de type 2 (DT2) sont également à risque vasculaire. La dysglycémie débutante mais aussi les facteurs de risque souvent associés sont impliqués. La rigidité artérielle, un marqueur de risque bien validé, est altérée chez les patients DT2 mais pourrait l’être au stade du prédiabète.
Objectif |
Évaluer la part de la dysglycémie dans l’augmentation de rigidité artérielle chez les sujets à risque de DT2.
Patients et méthodes |
Nous avons inclus 223 (167 femmes) sujets sans dysglycémie connue mais à risque de DT2 (critères IDF), âge moyen : 50,4±11,4 ans, 65,5 % d’hypertendus (HTA). Selon la charge orale en glucose, ils ont été classés en normotolérants (NTG), prédiabétiques (hyperglycémiques modérés à jeun et/ou intolérants au glucose) et diabétiques de type 2 (DT2). Le score de risque de diabète FINDRISK a été calculé. La rigidité artérielle a été évaluée par la vitesse d’onde de pouls (VOP) carotido-fémorale (Complior).
Résultats |
Les prédiabétiques et les diabétiques dépistés représentaient respectivement 30.1 % (66) et 18,4 (41) % des sujets. Les paramètres prédictifs du prédiabète étaient l’âge (p=0,01) et l’HTA (p<10-5). La VOP était fortement corrélée au FINDRISK (VOP : 10.25±2.54, r=0,29, p<10-5). Elle était augmentée chez les sujets prédiabétiques, autant que chez les DT2 découverts, comparativement aux NTG (10,5±2,4, 10,9±2,8 et 9,8±2,5m/s, respectivement) (p<0,01). La VOP était corrélée à l’âge (r=0,52, p<10-5) et plus élevée chez les hypertendus (11,0±2,6m/s vs 8,8±1,6m/s chez les normotendus, p<10-5). En analyse multivariée, la VOP était associée indépendamment à l’âge et à l’HTA (p<10-5 pour les deux) mais non au statut glycémique.
Conclusion |
La rigidité artérielle est fortement associée au risque de diabète futur. Son augmentation chez les dysglycémiques révélés par la charge en glucose parait essentiellement liée à l’âge et l’HTA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A40 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.