PO43 - Les anticorps anti-exénatide ne réagissent ni avec le GLP-1 humain, ni avec le glucagon et n’altèrent ni l’efficacité, ni la sécurité d’un traitement par exénatide - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Les peptides pharmaceutiques étant immunogéniques, les patients traités par exénatide peuvent développer des anticorps anti-exénatide (ACexe).
La présente analyse décrit l’évolution au cours d’un traitement par exénatide des taux d’ACexe, leur activité et leurs effets sur l’efficacité et la sécurité.
Patients et méthodes |
Elle porte sur 17 études long terme avec l’exénatide 2x/j (BID) [12 contrôlées, 2 225 patients ITT, 12 à 52 semaines ; 5 non contrôlées 1 538 patients ITT, jusqu’à 3 ans] et 4 études long terme, avec l’exénatide 1x/sem (EQW) contrôlées (653 patients ITT, 26 à 30 semaines).
Résultats |
Avec l’exénatide BID, les taux d’anticorps atteignent un pic entre les semaines 6 et 16 puis diminuent de 39,4 % et 65,2 % aux semaines 30 et 52, respectivement. En semaine 30, 37 % des patients présentent des ACexe, 32 % à taux faibles (≤ 125) et 5 % à taux élevés (≥ 625) ; en semaine 52, 25 % ont des ACexe (3 % à taux élevé) et 17 % à 3 ans (1 % à taux élevé). Les taux faibles d’ACexe n’ont pas d’effet sur l’efficacité du traitement (baisse moyenne d’HbA1c = −1 % sans Ac ou avec faible taux). Les taux élevés d’ACexe ont un impact plus variable avec une majorité de réponse glycémique similaire à celle des patients sans ACexe. Des tendances similaires ont été observées à 1 et 3 ans.
Les patients avec ACexe n’ont pas plus d’événements indésirables exceptés des réactions au site d’injection.
In vitro, ceux-ci n’interagissent ni avec le GLP-1 humain, ni avec le glucagon.
Les patients traités par EQW, ont des résultats comparables, avec un pic d’ACexe entre 6 et 12 semaines : 56 % des patients ont des ACexe à 26–30 semaines.
Conclusion |
Des ACexe peuvent apparaitre lors d’un traitement par exénatide avec un pic précoce puis une décroissance ; leur présence n’est prédictive ni de la sécurité, ni de l’efficacité du traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A34 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.