PO44 - Retentissement de la restauration d’une sécrétion endogène d’insuline sur l’équilibre glycémique évaluée par CGMS chez les patients atteint de diabète de type 1 - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
La restauration d’une sécrétion endogène d’insuline est l’objectif de nombreux traitements innovants du diabète. Les essais cliniques d’allogreffe d’îlots offre une opportunité unique d’étudier le retentissement de cette nouvelle approche thérapeutique sur l’équilibre glycémique des patients atteints de diabète de type 1.
Matériels et méthodes |
Étude longitudinale ancillaire menée chez 23 patients (11H/12F âgés de 44 ± 8 ans, diabétiques depuis 28 ± 10 ans) ayant bénéficié entre 2003 et 2007 d’une allogreffe d’ilots pour un diabète de type 1 sévère (n=14) et/ou précédée d’une greffe rénale (n=9). L’équilibre glycémique a été évalué à l’aide du CGMS (Minimed) durant 72 h, avant la greffe, après 6 mois, puis chaque année durant 3 ans. La glycémie moyenne (GM, g/L), la déviation standard de la glycémie (DSG), et le pourcentage du temps passé en hyperglycémie > 1,8 g/L (TPhyper), ou en hypoglycémie<0,54g/L (TPhypo) ont été analysés. Aucun patient n’a été perdu de vue et les résultats sont donnés en intention de traiter (greffon fonctionnel ou non).
Résultats |
Après 3 ans, 18 patients gardaient un greffon fonctionnel (78 %) et 13 étaient insulino indépendants (57 %). Leur équilibre glycémique était significativement amélioré : HbA1c passant de 8,1 ± 1,0 à 6,7 ± 1,1* %, GM de 1.6 ± 0.4 à 1.25 ± 0.3* g/L, DSG de 0.62 ± 0,22g/L à 0.36 ± 0.3* g/L, TPhyper de 35 ± 22 à 12 ± 20* %, TPhypo de 4 ± 4 % à 0 ± 1 % (* p<0.01). L’amélioration de ces paramètres était étroitement corrélée à la fonction du greffon (p<0.001). Une fonction partielle (beta score ≥ 3) était suffisante pour réduire le TPhypo mais une fonction optimale (beta score 7 ou 8) était nécessaire pour corriger la GM et le TPhyper.
Conclusion |
La restauration d’une insulinosécrétion endogène permet d’améliorer durablement l’équilibre glycémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A34 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.