PO18 - Diabète atypique à tendance cétosique : à propos de 52 cas au CHU de Brazzaville - 11/05/11
Résumé |
Objectif |
Déterminer la fréquence hospitalière du diabète atypique à tendance cétosique dans le Service des Maladies Métaboliques et Endocriniennes du CHU de Brazzaville. Le diabète atypique à tendance cétosique constitue une forme particulière du diabète sucré que l’on rencontre dans les ethnies noires d’origine africaine ou américaine, ou dans la population asiatique. Sa caractéristique principale est son mode d’installation, brutale, avec une cétose, voire une cétoacidose parfois avec coma, et son évolution en quelques semaines vers une rémission qui peut durer plusieurs années.
Patients et méthodes |
Il s’est agi d’une étude rétrospective ayant couvert la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2009. Elle a concerné les patients âgés de plus de 40 ans, hospitalisés dans le Service des Maladies Métaboliques et Endocriniennes du CHU de Brazzaville, pour une cétose, ou une cétoacidose, voire un coma cétoacidosique, inaugurant un diabète sucré. Ces patients devraient répondre dans un délai de 14 semaines aux caractéristiques du diabète atypique à tendance cétosique.
Résultats |
52 patients (âge 53,6+8,6 ans, IMC 26,9+4,6kg/m2) ont été retenus pur la présente étude. La fréquence hospitalière du diabète atypique était de 8 %. Les patients avaient consulté dans un délai moyen de quatre semaines, pour un syndrome polyuropolydipsique dans 92 % des cas. Dix huit patients (35,3 %) étaient en surpoids, et dix huit autres étaient obèses. Les antécédents familiaux de diabète sucré étaient retrouvés dans 50 % des cas. Aucun facteur de décompensation n’a été retrouvé dans 65,4 % des cas. La durée moyenne de l’insulinothérapie avant rémission était de 6,5 semaines.
Conclusion |
L’existence d’un diabète atypique à tendance cétosique doit être évoquée par le praticien lorsqu’il est confronté à un diabète de type 1 inaugural chez un adulte et dont l’évolution se fait vers une non insulinodépendance. Cette démarche est importante eu égard à l’attitude thérapeutique subséquente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A28 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.