P312 - Efficacité et sécurité d’emploi de la linagliptine en association à la metformine chez des patients diabétiques de type 2 non contrôlés par la metformine en monothérapie - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
La linagliptine (LINA), puissant inhibiteur de la DPP-4, caractérisée par une excrétion métabolique principalement non rénale, est actuellement développée dans le traitement du DT2.
Matériels et méthodes |
Étude de 24 semaines (sem) multicentrique, randomisée, groupes parallèles, contrôlée vs placebo (PBO), double aveugle, étudiant l’efficacité et l’innocuité de la LINA administrée en association à la metformine (MET) chez des patients DT2 non contrôlés (HbA1c ≥ 7 % à ≤ 10 %). Les patients sélectionnées arrêtaient 6 sem avant la randomisation par LINA (n=523) ou PBO (n=177) tout antidiabétique (AD) autre que la MET (1 500mg/jour) (période de run-in de 2 sem sous PBO, intégrée). A l’inclusion, caractéristiques et données démographiques similaires entre groupes (HbA1c, 8,1 % ; glycémie à jeun [GAJ], 169mg/dl ; âge, 56,5 ans ; IMC, 29,9kg/m2). Le critère principal était la variation d’HbA1c de l’inclusion à 24 sem, évalué par une analyse de covariance (ANCOVA) ajustée sur l’HbA1c à l’inclusion et traitement AD antérieur.
Résultats |
Après 24 sem, l’association LINA à la MET a permis d’obtenir une réduction significative par rapport au PBO de l’HbA1c (-0.64 % ; p<0.0001) ; de la GAJ (-21mg/dl ; p<0,0001), de la Glycémie Post-Prandiale à 2 heures (-67mg/dl ; p<0,001). Les patients avec HbA1c ≥ 7 % à l’inclusion, traités par LINA atteignaient plus fréquemment une HbA1c ≤ 7 % (LINA : 26,2 % ; PBO : 9,2 %, odds ratio, 4,40 ; p=0,0001).
La proportion de patients rapportant 1 événement indésirable était comparable entre groupes, LINA (52.8 %) vs PBO (54,2 %). 5 patients sous PBO (2,8 %) vs 3 patients sous LINA (0,6 %) ont présenté des hypoglycémies
Conclusion |
l’association de 5mg de Linagliptine chez des patients DT2 non contrôlés par Metformine a permis une amélioration significative du contrôle glycémique avec une bonne tolérance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A107-A108 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.