Chirurgies cardiaque et carotidienne combinées : Améliorer les résultats - 04/05/11
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Abstract |
Objectifs |
Le but de cette étude était d’analyser notre expérience de la chirurgie combinée carotidienne et cardiaque au cours des 5 dernières années.
Méthodes |
Au cours d’une période de 5 ans (janvier 2002-décembre 2006), 111 patients ont eu une endartériectomie carotidienne (EAC) et un pontage aorto-coronaire (PAC) (groupe 1), tandis que 1446 patients ont eu une EAC isolée (groupe 2). Les résultats péri-opératoires des deux groupes ont été comparés en utilisant les tests chi-2 et le test exact de Fisher afin d’analyser les déficits neurologiques, les événements cardiaques et les décès à 30 jours. Les résultats au cours du suivi ont été analysés en utilisant les courbes de survie de Kaplan–Meier et les deux groupes ont été comparés en utilisant le test du log-rank.
Résultats |
Les déficits neurologiques post-opératoires immédiats sont survenus plus fréquemment chez les patient du groupe 1 (2,5 vs. 0,4%, p = 0,002), avec une incidence plus élevée d’accidents ischémiques transitoires dans le groupe 1. Néanmoins, il n’y a pas eu de différence concernant l’incidence d’accidents constitués (1% groupe 1 vs. 0,6% groupe 2, p = n.s.). Les taux de mortalité étaient plus élevés dans le groupe chirurgie combinée (3,5 vs. 0,5%, p < 0,001). Les taux combinés d’accident vasculaire cérébral, d’infarctus du myocarde et de décès à 30 jours étaient de 6,3% dans le groupe 1 comparés à 1,4% dans le groupe 2, p = 0,001. Les taux péri-opératoires d’accident cérébral, d’infarctus du myocarde et de décès étaient meilleurs chez les 55% des patients (61/111) opérés d’un PAC à cœur battant (3,3 vs. 10%, p = 0,001). Le suivi moyen était de 18,7 mois (extrêmes, 1-60). Le taux de survie à 24 mois était significativement meilleur chez les patients du groupe 2 comparés à ceux du groupe 1 (99,4% vs. 91,3% respectivement, p < 0,001). A 24 mois, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le risque de développer un événement neurologique ipsilatéral ou controlatéral (3,1% groupe 1 vs. 1,7% groupe 2).
Conclusion |
Dans notre expérience, l’EAC combinée à la chirurgie cardiaque comporte un risque plus élevé de mortalité péri-opératoire pour les patients ayant une EAC isolée. Chaque fois que possible, l’EAC doit être combinée avec un PAC sans CEC. L’EAC combinée avec un PAC à cœur battant semble être la stratégie thérapeutique de choix chaque fois que possible.
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Vol 24 - N° 6
P. 865-872 - août 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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