Distance acromio-humérale inférieure à six millimètres : sa signification dans les rupture complètes de coiffe - 03/05/11


pages | 7 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le but de l’article était de reconnaître les ruptures transfixiantes de coiffe qui pouvaient entraîner un espace sous-acromial (ESA) inférieur à 6mm. L’hypothèse était que les ESA inférieurs à 6mm ne se rencontraient que lorsqu’il existait une rupture transfixiante totale de l’infraépineux.
Matériel |
Il était constitué d’une série continue monocentrique de 109 épaules sans arthrose glénohumérale ayant une rupture transfixiante à opérer. En préopératoire, la valeur des ESA, la localisation et l’étendue des ruptures transfixiantes sur les différents tendons et la dégénérescence graisseuse (DG) des muscles étaient connues.
Méthode |
Les ruptures transfixiantes ont été groupées selon leur localisation et leur étendue sur les différents tendons. Pour chacun des groupes, le nombre d’épaules ayant un ESA inférieur à 6mm a été isolé.
Résultats |
Les ruptures transfixiantes « totales » de l’infraépineux étaient presque les seules lésions tendineuses capables de donner des ESA inférieures à six millimètres. Mais elles ne s’accompagnaient d’ESA inférieurs à six millimètres que si les muscles infraépineux avaient une DG égale ou supérieure à 2,25 signant l’ancienneté de la rupture.
Discussion |
L’étude, par rapport aux études antérieures, a pris en compte le caractère total ou partiel des ruptures des tendons de l’infraépineux et du subscapulaire. Elle pourrait faire penser que les ESA inférieurs à 6mm sont dus à la subluxation postérieure de la tête humérale permise par les ruptures totales anciennes de l’infraépineux, subluxation qui diminue la hauteur de la projection radiologique de l’ESA.
Conclusion |
Un ESA inférieur à 6mm affirme une rupture de coiffe qui comporte presque toujours une rupture totale ancienne de l’infraépineux dont la réparabilité par suture, du fait de sa DG élevée, est aléatoire. Un ESA supérieur ou égal à 6mm n’a aucune valeur diagnostique et ne permet pas d’affirmer, si une rupture du subscapulaire existe, et si elle est suturable.
Niveau de Preuve |
IV (étude rétrospective).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Espace sous-acromial, Rupture de coiffe transfixiante, Dégénérescence graisseuse des muscles, Suture des ruptures de coiffe
Plan
![]() | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 3
P. 237-243 - mai 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?