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Résultats des néphrectomies pour tumeurs des reins natifs chez les patients transplantés rénaux - 21/04/11

Doi : 10.1016/j.purol.2010.09.028 
X. Tillou a, , L. Viart a, M. Demailly a, F. Hakami a, P.-F. Westeel b, F. Saint a, J. Petit a
a Service d’urologie et transplantation rénale, CHU Sud, avenue Laennec, 80000 Amiens, France 
b Service de néphrologie et transplantation rénale, CHU Sud, Amiens, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Décrire l’épidémiologie, le diagnostic et le résultat des néphrectomies pour tumeurs des reins natifs chez les patients transplantés rénaux.

Patients et méthode

De juin 1989 à décembre 2007, 824 transplantations rénales ont été réalisées et suivies en consultation annuelle par un urologue avec une échographie ou un scanner abdominal. Les lésions rénales considérées comme suspectes ont été traitées par néphrectomie élargie. L’incidence, le diagnostic, le traitement, le type histologique et la survie de tous les patients ont été analysés.

Résultats

Trente-trois patients ont eu une néphrectomie pour des lésions rénales suspectes. Vingt-deux tumeurs de novo des reins natifs parmi 21 patients ont été diagnostiquées (15 carcinomes à cellules claires et sept carcinomes papillaires) avec un délai de 25,6 mois (2,3–105,5) après la transplantation. Toutes étaient classées pT1aN0M0. Seulement un patient est décédé de son cancer à huit mois. Tous les autres patients ont eu une survie sans récidive de 34,8 mois (2,8–113,9). Le taux de survie spécifique après cinq ans était de 93,3 %.

Conclusion

Le risque accru de cancer parmi les patients transplantés rénaux nous a conduit à proposer, en cas des lésions suspectes des reins natifs, une néphrectomie élargie. Dans notre série, 65 % des patients pris en charge avaient un cancer. Le bon pronostic de ces tumeurs localisées justifie une attitude thérapeutique agressive malgré 35 % de patients transplantés indemnes de cancer.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objective

Evaluate epidemiology, diagnosis and outcome of de novo renal cell carcinoma in renal transplanted patients.

Patients and method

From June 1989 to December 2007, 824 renal transplantations were carried out and followed in annual consultation by an urologist with abdominal echography or tomodensitometry. The suspect renal lesions were treated by a widened nephrectomy. Incidence, diagnosis, treatment, histological type, and outcome of all patients were analysed.

Results

Thirty-three patients had nephrectomy for suspect renal lesions. Twenty-two de novo tumours of native kidneys among 21 patients were diagnosed (15 renal clear cell carcinoma and seven papillary tumours) with mean time after transplantation of 25,6 months (2.3–105.5). All tumours were classified pT1aN0M0. Only one patient died at 8 months of metastatic dissemination of a papillary tumour classified initially pT1aN0M0. All the other patients are alive with mean follow-up of 34.8 months (2.8–113.9). Specific survival to 5 years was 93.3%.

Conclusion

The increase risk of tumour at the renal transplanted patient led to propose in the event of suspect lesions of the native kidneys, a widened nephrectomy. In our series, 65% of the operated patients carried a cancer. The good forecast of these localized tumours justifies a regular radiological monitoring and an aggressive therapeutic attitude despite of absence of tumours in 35% of the transplanted patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Transplantation rénale, Cancer du rein

Keywords : Kidney transplantation, Renal carcinoma


Plan


 Niveau de preuve : 5.


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Vol 21 - N° 5

P. 322-326 - mai 2011 Retour au numéro
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  • T. Fraisse, L. Lachaud, A. Sotto, J.-P. Lavigne, G. Cariou, J.-P. Boiteux, L. Escaravage, P. Coloby, F. Bruyère, le CIAFU
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