Endoscopie : principes et indications - 20/04/11
La chirurgie vitréorétinienne nécessite une bonne visualisation du segment postérieur de l’œil, afin de réaliser le geste chirurgical le plus complet possible et d’éviter les complications iatrogènes.
En cas d’opacité cornéenne gênante, l’utilisation d’une kératoprothèse transitoire permet de réaliser une chirurgie vitréorétinienne complète dans de très bonnes conditions mais au prix d’un traumatisme important du segment antérieur, source de complications spécifiques que sont un glaucome réfractaire, un rejet en cas d’allogreffe, ou un astigmatisme sévère sur des yeux souvent lourdement traumatisés au départ.
L’utilisation d’un endoscope permet de minimiser le traumatisme du segment antérieur. Il permet par ailleurs d’accéder à l’espace rétro-irien.
Un appareil de ce type a été utilisé pour la première fois en 1934 par Thorpe, mais c’est le progrès technologique entraînant sa miniaturisation et l’utilisation de fibres optiques souples qui rendent maintenant cette technique utilisable en routine dans la chirurgie des voies lacrymales, des glaucomes réfractaires [2 ], de l’implantation secondaire [10 ] et de la rétine. Deux principes techniques ont été développés. Les indications de l’endoscopie peuvent être très bien individualisées en chirurgie vitréorétinienne, bien que très peu d’études aient été publiées sur ce sujet [9 ].
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