Prolifération vitréorétinienne - 20/04/11
La prolifération vitréorétinienne est l’un des facteurs majeurs d’échec et de récidive de la chirurgie du décollement de rétine. La physiopathologie est complexe. La prolifération des cellules d’épithélium pigmentaire est l’événement clé ; le primum movens obligatoire est la survenue d’une déhiscence rétinienne. À partir de cet événement initial, une tentative de réparation se met en place avec libération de multiples médiateurs cellulaires (cytokines) [4 ]. Plusieurs phases vont se succéder : inflammation, migration, prolifération et cicatrisation. Ces mécanismes de réparation d’un dommage tissulaire, généralement bénéfiques, engendrent une désorganisation de la rétine neurosensorielle. Sur ce tissu fin sans liaison mécanique avec son support, tout processus de cicatrisation responsable de forces de traction tangentielles sur une surface concave va générer un mouvement centripète dont le stade ultime est l’« entonnoir fermé ».
Ces données physiopathologiques ont été à l’origine de la classification révisée par la Retina Society [34 ], en 1991. Depuis cette date, la classification de la prolifération vitréorétinienne utilisée est inchangée et garde toute son utilité en pratique clinique, tandis que la prise en charge de la prolifération vitréorétinienne a grandement bénéficié des progrès des techniques chirurgicales.
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