Carcinomes bronchiolo-alvéolaires : du concept aux stratégies thérapeutiques innovantes - 11/04/11
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Bronchioloalveolar carcinoma (BAC) is a primary pulmonary adenocarcinoma (ADC) developped from the terminal respiratory unit. Its restrictive definition adopted by the 1999 WHO pathological classification needs a complete tumor resection to exclude any signs of histological invasion. Although IIIB-IV tumors were excluded from the strict WHO definition of BAC, the first international workshop on BAC in 2004 had focussed on the need to include in the same spectrum of disease pure BAC and ADC with BAC feature (ADC-WBF).
BAC and ADC-WBF affect more frequently women, non-smokers and Asian people than other non-small cell carcinoma.
Their predominant lepidic and aerogenous tumor progression results in a frequent pneumonic, multifocal or diffuse presentation and explains why death is more frequently related to bilateral pulmonary involvement than extrathoracic metastasis. Natural history is slower and prognosis better than for other ADC.
Within this entity, there are different cytological subtypes: mucinous, non-mucinous and mixed and according to them different clinical and biological phenotypes, with different sensitivity to therapeutic agents.
At present, the diagnosis, the staging and the therapeutic strategy does not differ from that of non-small lung carcinoma cells. In localized forms, surgical resection remains the best therapeutic option for localized tumors. In diffuse forms, high frequency of epidermal growth factor receptor (EGFR) expression on tumor cells and its gene amplification and/or mutation as well as a particular sensitivity of this entity to EGFR tyrosine kinase inhibitors offer new strategy of therapeutical management in patients with non-resectable tumor. However, the place of chemotherapy has recently been revisited in this entity known until now as chemoresistant tumors. The results are being evaluated.
It is necessary to continue therapeutic trials to determine criteria for choosing a first-line TKI or conventional chemotherapy in that entity. Cytological subtype will probably have an important role to play in this choice.
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Le carcinome bronchiolo-alvéolaire (CBA) est un adénocarcinome (ADC) pulmonaire primitif développé aux dépens des cellules de l’unité respiratoire terminale. Sa définition histologique restrictive, imposée par la classification anatomopathologique de l’OMS en 1999, nécessite la réalisation d’une exérèse tumorale chirurgicale complète afin d’exclure tout signe d’invasion. Bien que les tumeurs de stades IIIB-IV soient exclues du cadre des CBA par la définition stricte de l’OMS, le premier workshop international consacré à cette tumeur en 2004 a souligné le continuum anatomoclinique existant entre le CBA de la classification OMS et les ADC mixtes avec composante CBA (ADC-CBA).
Le CBA et les ADC-CBA se distinguent des autres carcinomes non à petites cellules par une fréquence accrue de survenue chez les femmes, les non-fumeurs et les Asiatiques.
La progression tumorale essentiellement lépidique et aérogène de ces tumeurs explique la présentation volontiers pneumonique, multifocale ou diffuse et le décès plus souvent lié à la diffusion pulmonaire bilatérale qu’à la survenue de métastases extrathoraciques. L’évolution est plus lente et le pronostic meilleur que celui des autres ADC.
Au sein de cette entité, existe des sous-types cytologiques : mucineux, non-mucineux et mixtes dont le phénotype clinique, biologique et la réponse aux différents agents thérapeutiques semblent différents.
À l’heure actuelle, la démarche diagnostique, le bilan d’extension et la stratégie thérapeutique ne diffèrent pas de ceux des carcinomes bronchiques non à petites cellules. Dans les formes localisées, le traitement repose sur la chirurgie. Dans les formes diffuses, la constatation fréquente d’une sur-expression du récepteur de l’epidermal growth factor (EGFR) et d’une amplification et/ou d’une mutation de son gène ainsi que l’observation de quelques cas de réponse majeure aux inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR ont conduit à la réalisation de plusieurs essais thérapeutiques avec ces médicaments. La place de la chimiothérapie a été récemment ré-évaluée pour ces tumeurs réputées jusqu’à maintenant « chimiorésistantes ». Les résultats sont en cours d’évaluation.
Il est nécessaire de poursuivre les essais pour déterminer les critères permettant de choisir une première ligne par TKI ou par chimiothérapie conventionnelle au cours de cette entité. Le sous-type cytologique aura probablement un rôle important à jouer dans ce choix thérapeutique.
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Vol 40 - N° 4P1
P. 389-397 - avril 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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