Biomarqueurs pronostiques et prédictifs des cancers bronchiques non à petites cellules. Des autorisations de mise sur le marché « conditionnées » à la cartographie moléculaire de routine des cancers bronchiques : les limites méthodologiques - 11/04/11
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Targeted therapies booming and new efficacious cytotoxics emergence in non-small cell lung cancers (NSCLC) deeply changed prognosis in some subsets of patients experiencing long survival.
A priori identification (at time of diagnosis) of patients the most beneficiating from those often costly therapies is the new issue in thoracic oncology.
For EGFR tyosine kinase inhibitors (TKI), molecular targeting relies on EGFR mutations diagnosis, that led to the first conditioned molecular-based registration for a drug in thoracic oncology, that was made easier in France by French NCI huge effort to sponsor the 28 regional molecular biology platforms.
For the majority of classical cytotoxics used in adjuvant treatment after lung cancer surgical resection, biomarkers relying on immunohistochemistry still need further prospective validation steps before routine use.
Prospective validation studies aimed to evaluate the ability of those biomarkers to predict not only response to therapy, but also survival with a specific treatment (predictive value), need large phase 3 trials with centralized biomarker analyses and rigorous statistical methods.
French Intergroup (IFCT) has initiated such studies that will help to validate new biomarkers that we may use routinely in lung cancer in near future.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
L’essor des thérapeutiques ciblées et l’apparition de nouveaux cytotoxiques très efficaces dans les carcinomes bronchiques non à petites cellules (CBNPC) a modifié le pronostic de certains sous-groupes de patients avec des survies très prolongées.
L’identification a priori (au moment du diagnostic) des patients qui bénéficient le plus de ces thérapeutiques souvent coûteuses, constitue le nouvel enjeu de la cancérologie thoracique.
Pour les inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR, le ciblage repose sur l’identification de mutations de l’EGFR, à l’origine de la première Autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnée par le diagnostic moléculaire en cancérologie thoracique, facilité en France par l’effort considérable de financement de l’INCA des 28 plates-formes régionales de biologie moléculaire.
Pour la plupart des cytotoxiques, utilisés en traitement adjuvant de la résection chirurgicale, les biomarqueurs reposant sur l’immunohistochimie nécessitent encore des étapes de validation méthodologique prospective avant de passer à la routine.
Les études prospectives de validation de ces biomarqueurs permettant d’évaluer la capacité à prédire la réponse, mais surtout la survie des patients avec un traitement donné (valeur « prédictive »), nécessitent de larges essais de phase 3, avec centralisation des prélèvements histologiques et méthodologie statistique rigoureuse.
L’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT) a initié de larges études de ce type qui pourront contribuer à valider les biomarqueurs que nous utiliserons demain en routine dans le cancer bronchique.
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Vol 40 - N° 4P1
P. 379-388 - avril 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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