Échographie de contraste des tumeurs hépatiques - 18/03/11
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Résumé |
L'échographie de contraste ultrasonore (ECUS) est une technique utilisant actuellement un produit de deuxième génération, le SonoVue® (le seul actuellement utilisé en France), produit qui reste dans les vaisseaux et permet d'étudier la vascularisation et la microvascularisation des tissus et donc des tumeurs. Sous l'effet du faisceau ultrasonore, la résonance des microbulles générées par le produit de contraste injecté est à l'origine de la formation des échos enregistrés, permettant une étude d'une durée de 3 à 4 minutes ; au-delà de ce temps, les bulles sont détruites. La réalisation de cet examen nécessite donc l'utilisation du produit de contraste et un appareil d'échographie avec un logiciel spécifique pour ce type d'étude. Cette technique améliore de façon très significative les performances de l'échographie simple, aussi bien pour la détection que pour la caractérisation des tumeurs du foie. Une de ses principales indications est la caractérisation d'une tumeur hépatique découverte fortuitement au cours d'un examen échographique. Elle permet, réalisée dans le même temps que l'échographie traditionnelle, d'apporter dans la majorité des cas un diagnostic de certitude de la nature de la tumeur et est très performante dans le diagnostic différentiel entre tumeur bénigne et tumeur maligne. Son rôle dans la détection de métastases hépatiques chez un malade ayant un cancer primitif ou dans la détection d'un carcinome hépatocellulaire chez un patient ayant une hépatopathie chronique est plus limité ; elle peut être très utile dans des cas particuliers, notamment après une chimiothérapie adjuvante ayant modifié de façon importante le parenchyme hépatique, et dans la caractérisation des nodules sur cirrhose. Elle peut être indiquée dans la surveillance des traitements percutanés, des chimioembolisations, et peut-être dans l'étude de l'efficacité des traitements antiangiogéniques (des études sont actuellement en cours). En peropératoire, elle permet de détecter et ainsi de traiter de petites métastases méconnues par l'échographie peropératoire sans injection, en particulier chez des patients ayant un parenchyme hépatique très modifié par une chimiothérapie préalable, ou de caractériser des nodules sur cirrhose. Les indications de l'ECUS sont donc limitées. Cette technique ne doit pas être réalisée en complément de toutes les échographies hépatiques mais elle s'avère très utile dans de nombreuses circonstances, et fait partie de l'imagerie spécialisée du foie au même titre que le scanner et l'imagerie par résonance magnétique. Encore récente, elle doit se développer dans l'avenir avec l'utilisation d'autres produits de contraste plus stables et permettant une étude plus prolongée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Échographie de contraste, Tumeurs du foie, Métastases hépatiques, Carcinome hépatocellulaire, Angiomes, Hyperplasie nodulaire focale, Adénomes, Échographie de contraste peropératoire
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