Que guérit-on dans la prise en charge d’un désir sexuel hypoactif (DSH) chez la femme ? - 08/03/11
Résumé |
Contexte |
La réponse à la question : que guérit-on dans la prise en charge d’un désir sexuel hypoactif (DSH) chez la femme s’avère difficile compte tenu de la complexité de la clinique du désir. D’abord, nous manquons de connaissances sur tous les déterminants de la libido féminine et les nombreuses circonstances qui l’affectent. Ensuite, les troubles du désir chez la femme sont très fréquents et le plus souvent rebelles aux traitements proposés. Si l’arrivée récente de nouveaux médicaments ayant une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans le DSH offre au thérapeute de nouveaux « outils », elle intervient alors qu’aucun consensus sur la prise en charge n’existe à ce jour.
Méthode |
Le comportement sexuel peut être étudié selon deux paradigmes : l’un « reproducteur » et l’autre « érotique ». Le DSH est pour l’essentiel un trouble de l’érotique. L’auteur propose ici de lister les principaux facteurs intervenant dans l’apprentissage du comportement érotique (puisqu’il est le fruit d’un apprentissage), du plus simple au plus complexe, des hormones au contexte culturel, en passant par les émotions et les cognitions. Dans un deuxième temps, il s’agit de lister ce qui peut être « malade » à ces différents étages. Après avoir décrit et évalué les différents outils thérapeutiques, l’auteur esquisse une réponse à la question posée.
But |
Les résultats des premières études sur la Flibanserine présentées au congrès de l’ESSM à Lyon suggèrent que la simple prescription de ce produit ne suffira pas à elle seule à « guérir » l’ensemble des cas de DSH chez la femme. La démarche clinique proposée ici pourrait être complémentaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Désir, Désir sexuel hypoactif, Comportement érotique, Apprentissage, Couple, Traitement
Plan
This issue also includes an English abridged version: Corman A. What are we trying to cure when treating a woman for HSDD?. |
Vol 20 - N° 1
P. 47-51 - janvier 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?