Les habitudes tabagiques influencent la douleur et les éléments fonctionnels et psychiatriques dans la fibromyalgie - 08/03/11
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Résumé |
Objectif |
De nombreuses données épidémiologiques ont montré que le tabac peut jouer un rôle dans les manifestations de la maladie ou la sévérité des douleurs de l’appareil locomoteur. Les auteurs de la présente étude se sont intéressés à l’effet du tabac sur les composantes cliniques comme la douleur, la fatigue, les perturbations fonctionnelles et les caractéristiques psychiatriques dans une population coréenne atteinte du syndrome fibromyalgique (SFM).
Méthodes |
Trois cent trente-six patients atteints du SFM ont été consécutivement inclus dans l’étude. Ils ont été recueillis à partir de dix centres médicaux participant à l’étude nationale coréenne sur la fibromyalgie. Le statut tabagique était divisé en fumeurs actuels et non-fumeurs. Les moyens de mesure d’évaluation du SFM étaient les sites douloureux, le questionnaire d’impact de la fibromyalgie (QIF), les 36 items du questionnaire généraliste qualité de vie SF-36, le questionnaire brief fatigue inventory (BFI), le questionnaire brief depression inventory (BDI), les questionnaires state-trait anxiety inventory (STAI)-1 et STAI-2, et l’étude des supports sociaux et familiaux. Les analyses statistiques comprenaient le test du Chi2, le test exact de Fisher, le test U de Mann-Whitney ainsi qu’une analyse de régression logistique multivariée.
Résultats |
Trente-trois (9,8 %) des 336 patients participant à l’étude étaient fumeurs. Le nombre de sites douloureux (p=0,03), le BFI (p=0,02), l’état général à partir du SF-36 (p=0,02), le BDI (p=0,01), la syncope (p=0,02), et la dystrophie sympathique réflexe (p=0,003) montraient une différence significative entre les fumeurs actuels et les non-fumeurs, mais n’étaient pas associés aux habitudes tabagiques après ajustement. Une significativité entre le nombre de sites douloureux (p=0,009), le score total de nombre de sites douloureux (p=0,03), le BDI (p=0,03), la faiblesse générale (p=0,04), et la dystrophie sympathique réflexe (p=0,01) était observée entre les sujets randomisés non-fumeurs (n=55) et les fumeurs (n=33). De plus, le nombre de points douloureux (p=0,02, OR=1,37) était associé au statut tabagique après ajustement. Une analyse entre les sujets randomisés non-fumeurs (n=45) et fumeurs (n=22) chez la femme SFM a montré que le BDI dans le SFM était associé au statut tabagique (p=0,02, OR=1,07), après analyse de régression logistique.
Conclusions |
Cette étude montre que les habitudes tabagiques sont susceptibles d’influencer en partie les composantes douloureuses ou fonctionnelles et psychiatriques des patients atteints du SFM. L’impact du tabac sur les composantes cliniques du SFM devrait être étudié sur une plus large population.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tabac, Syndrome fibromyalgique, Douleur chronique étendue
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2010.07.018). |
Vol 78 - N° 2
P. 173-179 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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