This study estimated geographical variations in the prevalence of treated diabetes (TD) at the small-area level in Southeastern France to determine whether or not the characteristics of these areas (in particular, socioeconomic status or “SES”) are associated with TD independent of person-level factors.

The study used drug reimbursement data for 2008 from the General Health Insurance Scheme in Southeastern France for beneficiaries aged 18 years or over. TD patients were defined as those to whom oral antidiabetic drugs or insulin had been dispensed at least three times within the year. Area (canton) characteristics associated with the prevalence of TD were studied using multilevel Poisson regression.

In 2008, the crude prevalence of TD in adults in Southeastern France was 5.14%. In addition, TD prevalence was significantly higher in the more deprived and population-dense cantons independent of person-level factors (age, gender, low SES).

This study found a positive association between area deprivation and TD, and adds further evidence to the scanty data so far available on this topic. This finding should contribute to pinpointing priority action areas for programmes of diabetes prevention. However, more research is needed to further elucidate the mechanism(s) linking area deprivation and diabetes.

Estimer la prévalence du diabète traité (DT) à l’échelle de petites zones géographiques et identifier les caractéristiques de ces zones (en particulier le statut socioéconomique [SSE]) associées au diabète traité, indépendamment des facteurs individuels.

Utilisation des données de remboursement du régime général de l’Assurance maladie du Sud Est de la France de l’année 2008 pour les bénéficiaires âgés de 18 ans ou plus. Un bénéficiaire a été considéré comme diabétique traité s’il avait eu au moins trois de remboursements d’antidiabétiques oraux ou d’insuline dans l’année. Les caractéristiques des cantons associées à la prévalence du DT ont été étudiées par une régression de Poisson multiniveau.

En 2008, la prévalence du DT chez les adultes était de 5,14 % dans le Sud-Est de la France. La prévalence du DT était significativement plus élevée dans les cantons qui avaient un faible SSE et étaient densément peuplés, indépendamment des facteurs individuels (âge, sexe, faible SSE).

Cette étude a mis en évidence un lien significatif entre le SSE de la zone de résidence et le diabète traité. Cette relation a été peu étudiée jusqu’à présent et ces résultats devraient contribuer à identifier des zones prioritaires pour la prévention du diabète. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes intervenant entre le SSE de la zone de résidence et le diabète.