Fractures complexes de l’humérus proximal : étude prospective de 22 cas traités par l’implant Bilboquet - 15/02/11
, A. Kilinc, B. Cherrier, G. Nourissat| pages | 9 |
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Résumé |
Introduction |
Malgré les récents perfectionnements en matière de matériels, l’ostéosynthèse des fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus reste fréquemment grevée de complications mécaniques.
Hypothèse |
L’objet de notre étude était de confirmer l’intérêt de l’implant Bilboquet dans la résolution du défi mécanique que constitue l’ostéosynthèse de ces fractures et de présenter une modification de la technique opératoire originale destinée à simplifier l’intervention.
Matériel et méthode |
Vingt-deux fractures survenues sur 22 patients avec un âge moyen de 70 ans ont été inclues dans cette étude prospective non randomisée. Dans sept cas, il s’agissait de fractures à trois fragments selon la classification de Neer et dans 15 cas de fractures à quatre fragments. Les fractures ont été réduites et ostéosynthésées avec l’implant Bilboquet selon une technique opératoire simplifiée.
Résultats |
Le recul moyen était de 34 mois. Le score de Constant moyen était de 66 et le score de Constant pondéré de 86. L’élévation active antérieure moyenne était de 108° et la rotation externe active moyenne de 28. Aucune complication per- ou postopératoire immédiate n’a été constatée. Il y avait un défaut initial de réduction d’une tubérosité dans quatre cas. Toutes les fractures ont consolidé. Aucune bascule secondaire de la tête n’est survenue et nous n’avons constaté aucune migration ni pseudarthrose des tubérosités. L’évolution a été marquée chez cinq patients par une nécrose avasculaire de la tête humérale.
Discussion |
L’agrafe du Bilboquet constitue une plateforme qui soutien toute la tranche de section de la tête humérale. Cette stabilisation périphérique associée au haubannage externe explique l’absence de déplacement secondaire. Mais si l’implant Bilboquet apporte une solution au problème mécanique des fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus, il ne résout pas le problème de la nécrose avasculaire de la tête humérale qui est de 23 % pour l’ensemble de la série et de 33 % pour le sous-groupe des fractures à quatre fragments.
Niveau de preuve |
IV (étude prospective non randomisée).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture de l’humérus, Fixation interne, Fracture à trois et quatre fragments de l’humérus proximal, Nécrose avasculaire
Plan
| Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 1
P. 61-69 - février 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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