Glycemia in acute coronary syndromes - 09/02/11
Abstract |
Diabetes is an established major factor of poor prognostis after an acute coronary syndrome. Recent studies have addressed the impact of abnormal glucose metabolism at the acute phase in patients without known diabetes. It has been found that abnormal glycemia regulation is more common than normal regulation in patients presenting with acute coronary syndrome, whatever the method used to evaluate blood glucose metabolism. High blood glucose at admission, whether fasting or not, are associated with worse outcome after an acute coronary syndrome, i.e. by increased mortality and development of severe heart failure. The prognosistic value of glycemia is valuable for both short and long term outcomes. Admission glycemia measurement allows therapeutic strategies at the acute phase. Fasting glycemia and oral glucose tolerance test performed during the hospital stay discloses valuable diagnostic information and provide useful tools for secondary prevention. Moreover, fasting glycemia is a more powerful predictor for short term outcome after myocardial infarction than admission glycemia. The mechanisms by which hyperglycemia deteriorates the cardiovascular prognosis, in particular for left ventricular dysfunction, are not fully understood. Stress hyperglycemia may be a marker of extensive cardiac damage, reflecting a surge of stress hormones such as catecholamines and cortisol that participate to insulinresistance and affect fatty acid and glucose homeostasis. Recent findings also argue for a direct deleterious effect of hyperglycemia on myocardium.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Au cours des syndromes coronariens aigus, le diabète est un facteur bien établi de mauvais pronostic. Des études récentes ont analysé l’influence des anomalies du métabolisme du glucose chez des patients, non diabétiques connus, présentant un syndrome coronarien aigu. Elles montrent clairement que les anomalies de la glycémie sont plus fréquentes chez ces patients qu’une glycémie normale, quelle que soit la méthode utilisée pour les évaluer. Une hyperglycémie à l’admission ou à jeun est associée à un mauvais pronostic, caractérisé par un risque accru de décès ou d’insuffisance cardiaque sévère. Cette valeur pronostique de la glycémie est valable pour le court et pour le long terme. La mesure de la glycémie à l’admission autorise la mise en place de stratégies thérapeutiques dès la phase aiguë de l’accident coronaire. La glycémie à jeun et le test d’intolérance au glucose réalisés au cours du séjour hospitalier représentent des outils diagnostiques et pronostiques particulièrement intéressants en prévention secondaire. Les mécanismes physiopathologiques impliqués dans les effets délétères de l’hyperglycémie sont mal connus. Ils pourraient être liés à l’étendue des dommages myocardiques, en relation avec la libération des hormones de stress, catécholamines ou cortisol, qui participent à un état d’insulinorésistance et peuvent affecter le métabolisme des acides gras et du glucose. Des études récentes argumentent également pour un effet néfaste direct de l’hyperglycémie sur le myocarde.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key-words : Blood glucose, Acute coronary syndrome, Myocardial infarction, Diagnosis, Prognosis
Mots-clés : Glycémie, Syndrome coronaire aigu, Mortalité, Diagnostic, Pronostic
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Vol 32 - N° S2
P. 2S42-2S47 - septembre 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.