S'abonner

Évaluation préopératoire du nombre de vaisseaux chez le donneur de rein vivant. La TDM est-elle supérieure à l’IRM ? - 04/01/11

Doi : 10.1016/j.purol.2010.05.013 
A. Arvin-Berod a, , I. Bricault b, N. Terrier a, O. Skowron a, P. Cadi a, B. Boillot a, C. Thuillier a, C. Cluze a, J.-L. Descotes a, J.-J. Rambeaud a, J.-A. Long a
a Service d’urologie et de transplantation rénale, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble cedex 9, France 
b Service de radiologie et d’imagerie médicale, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble cedex 9, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 4
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Objectifs

L’IRM et la TDM sont toutes deux utilisées dans le bilan préopératoire de la vascularisation rénale chez les donneurs de rein vivants. L’objectif de cette étude était de déterminer rétrospectivement et comparer leur sensibilité respective dans ce contexte.

Patients et méthodes

Dans notre centre entre 1999 et 2007, sur 42 donneurs, 27 ont eu une IRM, dix une TDM et cinq les deux examens avant un prélèvement de rein. Les images ont été analysées à l’aide de reconstructions multiplanaires. Les résultats étaient confrontés rétrospectivement aux découvertes peropératoires ; les cas discordants ont été réétudiés par un radiologue expérimenté afin de rechercher a posteriori les vaisseaux non vus.

Résultats

L’IRM a mis en évidence 35/43 artères (Se 81,4 %) et 33/34 veines (Se 97,1 %) et la TDM 18/18 artères (Se 100 %) et 15/16 veines (Se 93,8 %). Le scanner a donc montré toutes les artères alors que l’IRM ne mettait en évidence une artère multiple que dans un tiers des cas (3/9 patients), cette différence étant statistiquement significative. La relecture des clichés n’a pas permis de retrouver les artères non vues en IRM et ce malgré la connaissance des découvertes opératoires.

Conclusion

L’IRM était moins sensible que la TDM dans l’étude de la vascularisation rénale des donneurs vivants, notamment dans la détection des artères rénales multiples.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

Computed tomography angiography (CTA) and magnetic resonance angiography (MRA) are both used in the preoperative assessment of vascular anatomy before donor nephrectomy. Our objective was to determine retrospectively and to compare the sensitivity of CTA and MRA imaging in preoperative renal vascularisation in living kidney donors.

Patients and methods

Between 1999 and 2007, 42 kidney donors were assessed in our center: 27 by MRA, 10 by CTA, and five by both techniques. Images were interpreted using multiplanar reconstructions. Results were compared retrospectively with peroperative findings; discordant cases were re-examined by an experienced radiologist. Numbers of vessels detected with imaging methods was compared with numbers actually found at the operating time.

Results

MRA showed 35/43 arteries (Se 81.4 %) and 33/34 veins (Se 97.1 %), and CTA showed 18/18 arteries (Se 100 %) and 15/16 veins (Se 93.8 %). The presence of multiple arteries was detected in only one third of cases (3/9) on MRI scans; this difference was statistically significant. The missed arteries were not detected on second examination of the MRI scans with the knowledge of peroperative findings.

Conclusion

MRA is less sensitive than CTA for preoperative vascularisation imaging in living renal donors, especially in the detection of multiple renal arteries.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Transplantation rénale, Donneur vivant, Anatomie réno-vasculaire, Sensibilité de l’imagerie, Artères multiples

Keywords : Renal transplantation, Donor nephrectomy, Renal vascular anatomy, Imaging accuracy, Multiple arteries


Plan


 Le niveau de preuve : 5.


© 2010  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 21 - N° 1

P. 34-39 - janvier 2011 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La néphrectomie laparoscopique par accès ombilical unique : évolution ou révolution chirurgicale ?
  • G. Verhoest, J.-J. Patard, A. Delreux, M. Crepel, A. Manunta, S. Vincendeau, F. Guille, K. Bensalah
| Article suivant Article suivant
  • Étude in vitro de l’activité litholytique de quatre plantes médicinales vis-à-vis des calculs urinaires de cystine
  • F. Meiouet, S. El Kabbaj, M. Daudon

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.