Résumé

Les biothérapies ont révolutionné le traitement des maladies inflammatoires et/ou auto-immunes, au premier plan desquelles la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Néanmoins, comme toutes les thérapeutiques actives, elles ont leurs effets indésirables, le premier étant les complications infectieuses. Le problème des néoplasies est également posé. Les complications neurologiques sont de connaissance plus récente ; leur incidence réelle n’est pas connue avec précision. On en décrit trois types : 1) les neuropathies liées à une vascularite systémique atteignent les vasa nervorum ; l’évolution est souvent favorable ; 2) les leucoencéphalites multifocales progressives, liées à la réactivation d’un polyomavirus, le virus JC, est heureusement très rare, décrit seulement avec le rituximab ; son évolution est fatale ; 3) les polyneuropathies démyélinisantes essentiellement périphériques pouvant prendre l’allure d’un syndrome de Guillain-Barré ou des syndromes apparentés. Ce sont surtout les anti-TNF (tumor necrosis factor) qui sont en cause. La connaissance de ces complications impose des précautions dans les choix des patients pouvant bénéficier des diverses biothérapies.

Plan

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