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Passage transplacentaire des antirétroviraux - 27/12/10

Doi : 10.1016/j.antib.2010.09.003 
A. Desnoyer, A. Moisan, G. Peytavin
Service de pharmacie clinique et des biomatériaux, groupe hospitalier Xavier-Bichat–Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le traitement antirétroviral (ARV) des femmes enceintes infectées par le VIH assure le double objectif de la prévention de la transmission périnatale du VIH et du traitement de l’infection maternelle. Le risque de transmission verticale diminuant parallèlement à la charge virale maternelle, les combinaisons d’ARV présentent une efficacité antivirale supérieure à celle obtenue par les monothérapies. L’exploration du passage transplacentaire de ces composés constitue un point crucial dans l’évaluation des risques de la grossesse. Les études réalisées in vivo et ex vivo ont mis en évidence le transfert maternofœtal rapide des inhibiteurs nucléos(t)idiques de la transcriptase inverse (INTI), suggérant un passage par simple diffusion. Aux concentrations thérapeutiques étudiées, les indices de clairance des inhibiteurs de la protéase (IP) sont très faibles et aucune accumulation intraplacentaire n’a été mise en évidence. Le faible passage transplacentaire des IP a été confirmé in vivo et peut s’expliquer en partie par une fixation protéique et une liposolubilité élevées de ces composés (à l’exception de l’indinavir qui présente un bon transfert placentaire). À l’opposé, le rapport maternofœtal de la névirapine, inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse avoisine l’unité, traduisant un important passage transplacentaire. Enfin, les quelques études menées et les caractéristiques physicochimiques et pharmacocinétiques des nouvelles molécules montrent un passage transplacentaire négligeable pour enfuvirtide, intermédiaire pour maraviroc et raltégravir et important pour ténofovir et emtricitabine.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

HIV-infected pregnant women should be offered antiretroviral (ARV) prophylaxis to prevent perinatal HIV transmission, as well as optimal therapies for their own health. Since the risk of vertical transmission decreases with lower maternal viral load, combination therapies exhibit a more pronounced antiviral efficacy than monotherapy in preventing such transmission. The investigation of placental transfer remains one of the cornerstones of pregnancy risk assessment. In vivo and ex vivo studies have established that maternal-fetal transfer of nucleoside analogs occurs rapidly suggesting a simple diffusion mechanism. The clearance index of HIV protease inhibitors (PI) at therapeutic levels is extremely low, with no accumulation in placental tissue. The low HIV PI placental transfer has been confirmed by in vivo studies and can be explained by their high plasma protein binding and liposolubility (except for indinavir whose placental transfer is high). In contrast with these findings, the nevirapine (non-nucleoside reverse transcriptase inhibitor) maternal/cord blood ratio averaged unity, indicating a high placental transfer. Finally some studies, physical-chemistry and pharmacokinetics properties regarding new drugs, show no enfuvirtide placental transfer, intermediate transfer of maraviroc and raltegravir and a high transfer of tenofovir and emtricitabine.

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Mots clés : Antirétroviraux, Pharmacocinétique, Passage transplacentaire

Keywords : Antiretroviral drugs, Pharmacokinetics, Placental transfer


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Vol 12 - N° 4

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