P225 Adiponectinémie et composants du syndrome métabolique chez l’enfant et l’adolescent obèses - 21/12/10
Résumé |
Objectif |
Étudier l’association entre la concentration plasmatique d’adiponectine et les composants du syndrome métabolique dans une population d’enfants et d’adolescents obèses.
Patients et Méthodes |
Cette étude prospective a concerné 200 enfants et adolescents obèses âgés de 6 à 18 ans. Ils ont bénéficié d’un examen clinique avec des mesures anthropométriques et d’un bilan biologique comprenant une hyperglycémie provoquée par voie orale couplée à des insulinémies avec calcul de l’indice de HOMA. Nous avons utilisé la définition de la Fédération internationale du diabète pour le diagnostic du syndrome métabolique.
Résultats |
La concentration plasmatique d’adiponectine est significativement plus basse chez les jeunes obèses ayant un syndrome métabolique comparés à ceux indemnes de ce syndrome (11,92 ± 4,55 vs 15,39 ± 8,34 microg/ml, p < 0,05). L’adiponectinémie est inversement corrélée à l’indice de masse corporelle (r = 0-, 276, p < 0,05), au tour de taille (r = -0,252, p < 0,05), à l’insulinémie à jeun (r = -0,356, p < 0,01) et à l’indice de HOMA (r = -0,362, p < 0,01). Elle est positivement corrélée au HDL-cholesterol (r = 0,27, p < 0,05). En revanche, nous n’avons pas observé de corrélation entre l’adiponectinémie et la triglycéridémie. Enfin, nous n’avons pas également constaté de relation entre ni la pression artérielle systolique ni diastolique et la concentration d’adiponectine.
Conclusion |
L’adiponectine est un bon marqueur d’insulinorésistance qui pourrait prédire le développement du syndrome métabolique chez le jeune obèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A92 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.