P148 Gros rein chez un diabétique de type 2 : À propos d’un cas - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le diabète peut être décompensé par plusieurs facteurs, mais les infections urinaires peuvent être silencieuses, surtout chez les femmes. Un suivi régulier peut permettre de découvrir ces facteurs de décompensation.
Observation |
Nous rapportons l’observation d’une jeune femme âgée de 45 ans, non suivi, diabétique connue depuis 2004, sous antidiabétique oraux, mal équilibrée avec une hyperglycémie à 2,5 g/l, une HbA1c à 12 % qui présentait une fièvre persistante depuis 8 mois.
L’examen clinique met en évidence une altération importante de l’état général, des muqueuses conjonctivales pales, apyrétique, le rythme cardiaque est rapide, avec un souffle systolique dans tous les foyers, le flanc gauche est occupé par une grosse masse crénelée considérée comme une splénomégalie stade IV. Le bilan montre une anémie microcytaire inflammatoire à 7,3 g/l d’hémoglobine avec hyperplaquetose à 654 000, fer sérique était bas, la ferritinemie, CRP elevées. Les échographies était en faveurs d’une splénomégalie, et c’est seulement le scanner abdominopelvien qui a montre un gros rein. Après une néphrectomie gauche 5 litres de pus sont évacué du rein avec mise en évidence d’Escherichia Coli sans résistance antibiotique. Trois mois plus tard la glycémie est à 0,93 g/l, HbA1c à 5,2 %, l’hémoglobine 13 g/l.
Conclusion |
Le diagnostique clinique d’un gros rein reste difficile, mais les investigations radiologiques sont nécessaire en fin de faire le diagnostique différentiel, avec surtout la splénomégalie dont une échographie bien faite suffît normalement, tandis que le scanner peut être aussi demandé comme chez notre patiente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A73 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.