Le bruit dans un service de restauration collective hospitalière - 14/12/10
Noise assessment in a hospital catering department
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Résumé |
Objectif |
Mesurer les niveaux de bruit dans les locaux d’un service de restauration collective hospitalière et compléter cette première phase de l’étude par une analyse de l’activité dans le secteur le plus bruyant de ce service pour proposer des améliorations des conditions de travail.
Méthode |
Pendant la première phase de l’étude, des mesures de bruit ont été réalisées à la laverie du self du personnel, ainsi que dans les secteurs salle informatique, production chaude, préparation spécialisée, allotissement et quai d’expédition du service restauration. Pendant la seconde phase de l’étude, une analyse de l’activité a été réalisée dans le secteur production chaude qui semblait le plus bruyant. Lors des deux phases de l’étude, certains résultats ont été obtenus en exposimétrie, d’autres en sonométrie.
Résultats |
Tous les locaux du service restauration, qui ont été étudiés, sont bruyants. La production chaude était le secteur le plus bruyant avec un niveau de bruit mesuré à 98,6 dB(A) sur une période de deux heures et 49minutes. Lors de l’analyse de l’activité de ce secteur, les niveaux de bruit moyen sur sept heures de travail étaient mesurés entre 82,7 dB(A) et 86,4 dB(A) selon les postes de travail. Hors activité humaine, le fonctionnement des machines entraînait en général un niveau sonore inférieur à 80 dB(A). L’utilisation du matériel contribuait au niveau de bruit élevé en générant des bruits impulsionnels supérieurs à 120dB et parfois supérieurs à 130dB.
Discussion |
L’analyse de l’activité dans le secteur production chaude a permis de déterminer les différentes sources de bruit et de proposer des pistes de solution pour améliorer les conditions de travail. Il est nécessaire d’agir en priorité en termes de protection collective sur le matériel afin de diminuer le nombre et le niveau des bruits impulsionnels. Si la protection collective est insuffisante, il faut aussi mettre à disposition des salariés des équipements de protection individuelle contre le bruit.
Conclusion |
L’approche ergonomique pendant la seconde phase de l’étude, l’élaboration de la démarche de prévention avec les salariés concernés et le rôle du service de santé au travail pour l’information de ceux-ci quant aux risques liés au bruit ont permis de proposer des pistes d’amélioration pour diminuer ces risques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Purpose of the study |
The aims of the study were to measure noise levels in the premises of a hospital catering department and then to analyse work activity in the noisiest area of this department so as to recommend improvements in working conditions.
Method |
During the first phase of the study, noise was measured in the dishwashing area of the hospital staff restaurant, as well as in the computing room, the hot production area, the specialised production area, and the distribution and dispatching premises of the catering department. During the second phase of the study, the work activity was analysed in the hot production area which seemed to be the noisiest one. Average noise levels and peak noises were measured during the two phases of the study.
Results |
All the investigated premises of the catering department were noisy. The hot production area is the noisiest one with an average noise level of 98.6dB(A) during a 2h49min exposure. During the analysis of the activity in this area, the daily noise exposure (7hours exposure) was measured between 82.7dB(A) and 86.4dB(A) at different work stations. The sole functioning of the equipment usually produced an average noise level below 80dB(A). The use of the equipment was responsible for high noise levels measured by producing impulse noises higher than 120dB and sometimes higher than 130dB.
Discussion |
The analysis of the activity in the hot production area made it possible to identify the different origins of noise and to give recommendations for the improvement of working conditions. Priority is given to collective protection by decreasing the number and level of impulse noises produced by the use of the equipments. Individual hearing protections must also be provided to the employees if the collective protection measures are not sufficient.
Conclusion |
The ergonomic approach during the second stage of the study, the cooperation with the concerned employees to define prevention strategies, and the information of these employees on noise-related risks by the occupational health department made it possible to recommend solutions for decreasing these risks.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Restauration collective, Bruit, Exposimétrie, Sonométrie
Keywords : Catering, Noise, Average noise measurement, Impulse noise measurement
Plan
Vol 71 - N° 6
P. 882-887 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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