Ajmaline challenge for the diagnosis of Brugada syndrome: Which protocol? - 13/12/10
Summary |
Background |
Ajmaline challenge is commonly used for the diagnosis of Brugada syndrome. A slow infusion rate has been recommended in view of the proarrhythmic risk, but the diagnostic value of various infusion rates has not been investigated.
Aims |
To compare rapid and slow ajmaline infusion rates and to assess the proarrhythmic risk.
Methods |
The first part of this study prospectively compared rapid and slow infusion rates in terms of results and ventricular arrhythmias. Thirty-two patients (mean age 41±12 years; 26 men) received the two ajmaline challenges on different days. According to randomization, ajmaline (1mg/kg) was infused at 1mg/sec or over 10minutes. The second part of the study retrospectively assessed the prevalence of ventricular arrhythmia during 386 challenges performed at a rapid infusion rate.
Results |
No differences were observed between rapid and slow tests. All patients diagnosed as positive or negative with one test obtained the same result with the other test. Ventricular premature beats were observed in five of 32 patients during the slow challenge and in four of 32 patients during the rapid challenge. No sustained ventricular arrhythmias were observed. Analysis of the 386 tests revealed four episodes of ventricular arrhythmia (two complex ventricular premature beats, one non-sustained ventricular tachycardia and one ventricular fibrillation).
Conclusion |
Slow and rapid infusions of ajmaline have identical diagnostic performances on suspected Brugada electrocardiograms. Owing to the risk of severe proarrhythmia, a slow infusion rate, allowing early discontinuation, should be recommended.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Background |
Le test à l’ajmaline est couramment utilisé pour le diagnostic du syndrome de Brugada. Une administration lente de l’ajmaline est recommandée en raison du risque d’arythmie, mais sa valeur diagnostique n’a pas été évaluée.
Objectifs |
Comparer la valeur diagnostique des vitesses rapide et lente d’administration de l’ajmaline et évaluer le risque proarythmogène.
Méthodes |
La première partie de l’étude a consisté à comparer de façon prospective les résultats et le taux de survenue d’arythmie ventriculaire pour deux vitesses d’administration de l’ajmaline. Trente-deux patients (hommes=26; moyenne d’âge 41±12 ans) ont réalisé deux tests à l’ajmaline sur deux jours distincts. Selon la randomisation, l’ajmaline (1mg/kg) a été administrée à la vitesse d’1mg/s ou sur dixminutes. La seconde partie de l’étude a évalué de façon rétrospective la prévalence des arythmies ventriculaires de 386 tests réalisés avec un protocole rapide d’administration de l’ajmaline.
Résultats |
Aucune différence n’a été observée entre le test rapide et le test long. Tous les patients ayant un test rapide positif (15/32 [47 %]), ont eu également un résultat positif pour le test long. Des extrasystoles ventriculaires isolées ont été observées chez cinq sur 32 patients durant le test long et chez quatre sur 32 patients lors du test rapide. Aucun épisode d’arythmie ventriculaire soutenue n’est survenu. L’analyse des 386 tests rapides a mis en évidence quatre épisodes d’arythmie ventriculaire (deux extrasystoles ventriculaires complexes, une tachycardie ventriculaire non soutenue, une fibrillation ventriculaire).
Conclusion |
Les protocoles rapide et lent d’administration de l’ajmaline offrent les mêmes performances diagnostiques dans les suspicions d’ECG de Brugada. En raison du risque d’arythmie ventriculaire sévère, une administration plus lente, permettant l’arrêt précoce de l’injection, est préconisée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Brugada syndrome, Ajmaline challenge, Ventricular arrhythmia, Isoproterenol
Mots clés : Syndrome de Brugada, Test à l’ajmaline, Arythmie ventriculaire, Isoprénaline
Abbreviations : BS, ECG, NSVT, VA, VF, VPB, VT
Plan
Vol 103 - N° 11-12
P. 570-578 - novembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.