Influence des anticorps anti-infliximab et des concentrations résiduelles d’infliximab sur l’apparition d’une résistance acquise à l’infliximab chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde - 13/12/10
pour les physiciens de la SCQM
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Résumé |
Rappel |
L’infliximab (IFX) peut être immunogène pour les humains et entraîner la formation d’anticorps AC contre l’IFX (AC anti-IFX), susceptibles d’induire une résistance acquise à l’IFX.
Objectif |
Évaluer si la présence d’anticorps (AC) anti-IFX et des taux circulants résiduels d’IFX sont associés à une résistance acquise à l’IFX dans la polyarthrite rhumatoïde (PR).
Méthodes |
Une analyse par régression logistique multivariée a été utilisée pour étudier la relation entre les AC anti-IFX, les concentrations résiduelles d’IFX, et la résistance acquise à l’IFX dans une étude cas-témoins provenant du registre Suisse pour la PR (SCQM-PR).
Résultats |
Soixante-quatre patients atteints de PR traités de longue date par IFX ont été inclus ; 24 avaient dévelopé une résistance acquise au traitement par IFX et 40 continuaient à avoir une bonne réponse à l’IFX. Les deux groupes présentaient des caractéristiques similaires de la maladie, mais les patients qui avaient développé une résistance acquise à l’IFX nécessitaient des doses significativement plus élevées d’IFX (5,4 versus 4,3mg/kg, p=0,02) et des intervalles de perfusions plus courts (7,1 versus 8,7 semaines, p=0,01), par comparaison aux bons répondeurs à long terme. La présence d’IFX résiduel avait tendance à être associée à une diminution du risque de résistance thérapeutique acquise (OR 0,4 (95 % IC : 0,1–1,5)), alors qu’à l’inverse la présence d’AC anti-IFX tendait à être associée à un risque augmenté de résistance thérapeutique secondaire (OR : 1,8 (95 % IC : 0,4–9,0)). La présence de taux élevés d’anticorps AC anti-IFX ou de faibles concentrations résiduelles d’IFX était fortement corrélée à une telle résistance thérapeutique (OR 5,9, 95 % IC 1,3–26,6). Cependant, seulement 42 % des patients qui avaient développé une résistance à l’IFX avaient soit de faibles taux d’IFX soit des taux élevés d’AC anti-IFX.
Conclusion |
Ces résultats suggèrent que l’évaluation des anticorps AC anti-IFX et des concentrations résiduelles en IFX est de valeur limitée chez les patients en pratique courante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, Traitement antirhumatismal, Inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-⍺), Résistance secondaire au traitement, Anticorps humains anti-chimérique
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2010.02.021). |
Vol 77 - N° 6
P. 602-608 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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