Au sein de l’unité de soins de longue durée (SLD) du département médicogérontologique de l’hôpital de Neuilly-Courbevoie, nous avons évalué, au cours de l’année 2009, l’état cognitif de chaque résident. Nous constatons que 20 % des patients n’ont pas un diagnostic clairement posé à l’entrée, alors que 86 % souffrent de troubles cognitifs. Bien que très peu de bilans mémoire aient eu lieu en SLD depuis son ouverture, à l’issue des Mini Mental State, trois patients ont bénéficié d’un bilan neuropsychométrique, permettant alors de poser un diagnostic ou bien de remettre en cause le diagnostic initial. Au-delà de l’intérêt intellectuel, cela a permis des modifications thérapeutiques et du projet de soins individualisé.

Within the long-stay unit of the medical gerontological Department of Neuilly-Courbevoie hospital, we estimated during year 2009 the cognitive state of every resident. We are hit to see that 20% of the patients have not a diagnosis clearly put down at the entrance while 86% suffer from cognitive disorders. While very few testing memory took place in SLD since the beginning, in the stemming of Mini mental state, three patients benefited a neuropsychological testing, allowing then to put a diagnosis either to question the initial diagnosis. Beyond the intellectual interest, it allowed therapeutic modifications and individualized project of care.