P150 - Dépistage des troubles de l’état nutritionnel : liens entre les pratiques et connaissances/attitudes des professionnels de santé - 07/12/10
M* Jacota [1],
D Diasso [1],
P Canale [1],
J Rouet [1],
G Lassus [1],
G Zeanandin [1],
X Hébuterne [1],
J-F Quaranta [1],
S M Schneider [1]
Voir les affiliationsIntroduction et But de l’étude. – Les facteurs déterminants de l’exhaustivité du dépistage des troubles de l’état nutritionnel (DTEN) sont organisationnels et humains, dont les connaissances et l’importance accordée par les soignants aux TEN. L’objectif de notre travail a été d’étudier le lien entre les pratiques de DTEN des professionnels de santé et leurs connaissances/attitudes dans ce domaine, pour cibler les actions d’amélioration.
Matériel et Méthodes. – En pré-sensibilisation au DTEN, des questionnaires anonymes ont été renseignés par des professionnels de santé du CHU (envoi systématique). Leurs pratiques de DTEN ont été confrontées à leurs connaissances/motivations par des tests de Chi2, Fischer et Anova à l’aide du logiciel SPSS 17.0.
Résultats. – Soixante et un médecins/sages-femmes, 470 IDE/AS/élèves, 42 cadres de santé et 22 diététiciens (taux de réponse : 18,9 %) ont répondu.
Tableau. – Pratiques des professionnels selon leurs connaissances (odd ratios et IC 95 % si association significative (p < 0,05) ; NS si p ≥ 0,05).
On notait une association positive significative entre la préoccupation des médecins quant à la fiabilité du dépistage et leurs connaissances des examens complémentaires/critères de diagnostic de la dénutrition (p < 0,05, OR = 11,3/28) et leur accord avec le caractère prioritaire du dépistage (p ≤ 0,005). Pour les cadres de santé, il y avait de rares associations entre le fait de s’assurer de la qualité du dépistage et de vérifier le recueil des IDE/AS et connaître les résultats 2008 du CHU et l’accord avec le caractère prioritaire du dépistage (p < 0,05). Pour les diététiciens, aucun lien entre connaissances et actions.
Conclusion. – Adapter les formations/sensibilisations au type de profession, insistant sur des notions d’ordre médical (plus que réglementaire) pour les médecins (bonnes pratiques) et IDE/AS (gravité des TEN) et sur la promotion du CLAN et de ses référents pourrait contribuer à un meilleur dépistage des TEN.
Plan
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Vol 24 - N° S1
P. 120-121 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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